Histoire d'une F[ens]foire
Les informations de cette page sont un rassemblement de rumeurs, de on-dits et de faits avérés mais exagérés, ne prenez rien au mot ! Les détenteurs d'un grand savoir qui passeraient par ici sont bien évidemment invités à épancher leur soif d'enseignement.
Les origines : pourquoi le train ?
Il est à peu près certain que la F[ens]foire existe depuis bientôt plus de dix ans. En effet, certains enregistrements (nommés "live at kokarde" témoignent de l'activité d'une F[ens]foire au son Klezmer, composée de beaucoup de cordes (violon, banjo...), aussi tôt que 2005.
2012/2013 : péril et gestation
En ce début d'année, la F[ens]foire est bien mal en point. Les musiciens se font rares (et pire, vieux), les morceaux tournent en boucle, et malgré une présence à l'amphi de rentrée honorable, le recrutement est quasi-nul. La brave Noémie (flûtiste, 3D3 et agrégative en ces temps), introduit quelques nouveaux morceaux et recrute au cas-par-cas, principalement par le biais des PAM.
Le répertoire est encore hérité de l'époque klezmer, avec des touches de folk (la bourrée d'Aurore Sand, Mazel Tov... Sont issus de cette époque). L'instrumentation va de pair (clarinettes, violons, accordéon), quoique récemment enrichie par un soubassophone Thomann flambant neuf. Les principaux moments de représentation sont les matchs de la LiKa, où la formation peu nombreuse, humoristique et réactive fait merveille.
Mais bien vite, l'agreg s'accélère, et quelques 1A se retrouvent livrés à eux-mêmes, avec pour moteur le seul plaisir de jouer ensemble. Cette phase de délaissement se révèle pourtant productive, car sur fond d'accordéon, de percussions minimales, les petiots se réapproprient les morceaux, trouvent les grilles, improvisent... Et une magie opère : celle de l'écriture, de l'arrangement. Les vieux morceaux dont il ne restait plus qu'une vague partition de thème et quelques indications de tempo se voient dotés d'une deuxième voie et d'une basse, et de jeunes venus viennent les accompagner (la patrouille des éléphants...).
Et progressivement, la F[ens]foire se reforme, se rajeunit. Lors des vacances, pour remplacer l'ancienne trompette phallique, un nouveau logo est créé, rond et mignon, qui vient orner une chaussette de souba et des t-shirts.
2013/2014 : le renouveau
Grâce à sa bonne humeur, la F[ens]foire séduit à l'amphi de rentrée, et recrute. À la répétition post-wei, les 1A constituent les trois quarts de la population du Track'n'Art. Le soir même, un bureau est constitué, formé des jeunes 2A : Pascal (souba, trompette et principal compositeur), Rémi (alto électrique et composition) et Pierre (percus et arrangements) se donnent la tâche d'enrichir le répertoire et de former cette population débordante d'énergie.
Un rythme effréné s'installe alors : à chaque répétition, une nouvelle composition ou réarrangement d'un ancien morceau est ajouté au répertoire. Les 1A suivent et sont enthousiasmés, et apportent avec eux des instruments plus péchus : saxophones altos en nombre, clarinettes, véritables percussionnistes, et trombones. Ces cuivres à coulisse, n'ayant au départ rien à jouer, provoquent une vague de réécriture de contrechants et de basses « ténor », et deviendront plus tard un véritable pivot du son de la F[ens]foire.
De cette époque datent les arrangements du Train de 7h40, de Chat Noir Chat Blanc... Ainsi que des compos originales : Ghostbusters, Arizona Dream, Brooklyn... Au fil de l'année, les 1A proposent leurs propres morceaux, et arrivent Gas Gas, Mestizaje... Au fil du temps, beaucoup des musiciens s'essayent à d'autres instruments que leur instru d'origine, et une commande groupée de trombone en plastique est passée, qui donnera un prétexte à la création de la TromboneAcoo[list]. Le local du 4H est récupéré et transformé en un local de stockage d'instruments, partagé avec les PAM.
La F[ens]foire, de part sa trop forte puissance sonore, se détache progressivement des matchs LiKa, mais joue aux interENS et aux sENS de l'art, organise ses premières manches dans Paris, et gagne un argent qu'elle réinvestit dans des instruments (nouvelle grosse caisse, instruments de récup...).
Avant le départ en stage des 2A, une émouvante passation est organisée, et les clés du 4H passent entre les mains de Corentin (sax alto et ténor, direction), Romain (trombone rose et direction), Aymeric (trombone orange) et Florian (sax alto).
2014/2015
À écrire !