Voici un petit tutoriel d'utilisation de LaTeX. Il n'est pas exhaustif, mais il contient les informations essentielles, et donne quelques liens à la fin pour aller plus loin. Un tutorial complet en PDF est aussi disponible a la fin. [[TableOfContents]] = Prérequis = == Linux (type Debian) == === Paquets de base === {{{ aptitude install tetex-base aptitude install tetex-bin aptitude install tetex-extra }}} remarque : depuis quelques temps déjà, tetex a été remplacé par texlive, cependant les paquets "tetex-*" existent peut-être encore en pointant vers les paquets texlive corresondants... === Paquets pour faire des lettres === {{{ aptitude install tetex-frogg }}} === Paquets pour faire des presentations pdf === {{{ aptitude install latex-beamer }}} Pour d'autres informations : LaTex/IntroBeamer Astuce pour ceux qui ne veulent pas installer des paquets énormes : Un des problème de LaTeX sous Linux, c'est que les distributions existantes n'ont en général pas de bon gestionnaire de paquets (paquets LaTeX ici) et donc souvent pour quelques petits trucs on doit au choix installé un paquet (de la distribution linux ici) de quelques centaines de Mo, ou faire tout à la main... Sous Windows, il y a MikTeX qui fait ça pour nous, et heureusement sous linux on peut installer MPM (MikTeX Packages Manager) par exemple comme montré ici : http://perso.enstimac.fr/~gaborit/latex/howto-install-mpm-ubuntu.html === Pour faire des posters === LaTex/PostersLatex === Éditeurs de texte === * Emacs ou Xemacs avec auctex. * jed. * Si gedit doit être utilisé, attention à l'encodage : enregistrer en iso-8859-15. On peut aussi compiler des sources en UTF-8 en ajoutant dans le préambule : {{{ \usepackage[utf8]{inputenc} }}} * lyx (Jamais utilisé pour ma part). Le fichier doit être enregistré en .tex. === Compiler un document === {{{ latex document.tex latex document.tex }}} (Une des raisons pour laquelle on doit compiler 2 fois est l'utilisation des tables de matières , d'index, de bibliographie ...: à la première compilation, LaTeX ne connaît pas les différentes parties du document. Il ne peut donc pas établir de table des matières. Il stocke donc les informations nécessaires dans un fichier .aux. Il faut même compiler 3 fois quand on utilise BibTeX. ) Faire un fichier ps : {{{ dvips document.dvi }}} Faire un fichier pdf : {{{ ps2pdf document.ps }}} On peut aussi utiliser directement : {{{ pdflatex document.tex }}} Une des différences entre ces deux méthodes de compilation est que {{{latex}}} ne supporte que des images en Postscript (.ps, .eps) tandis que {{{pdflatex}}} accepte le JPEG (.jpg), le PNG (.png), le PDF (.pdf), les fichiers engendrés par ./MetaPost, mais pas le Postscript encapsulé (.eps). De plus pdflatex fournit des extensions bien utiles pour les PDF (url, liens cliquables dans la table des matière et les notes de bas de pages, ...). Au bout d'un moment, on aura peut-être envie de télécharger des "Makefile" pour LaTeX: [http://www.acoustics.hut.fi/u/mairas/UltimateLatexMakefile/Makefile là] ou [http://code.google.com/p/latex-makefile/ là] === Logiciel "tout compris" === * Kile, très bien fait == Windows == Vous devez avoir 2 logiciels : l'éditeur de fichier et le compilateur === Éditeur de fichier .tex === * Un simple éditeur de texte tel que le bloc note peut faire l'affaire, mais la coloration syntaxique facilite énormément la tâche. * {*} [http://www.texniccenter.org TeXnicCenter] dispose en plus de barres d'outils permettant d'insérer automatiquement des lignes de codes pour inclure des images, des formules, faire la mise en page, compiler les documents, les visualiser, ... === Compliateur === * [http://www.miktex.org MiKTeX] fonctionne bien et installe automatiquement les paquets les plus courants en cas de besoin (base de 1108 paquets, mise à jour régulièrement). = Ecrire un document = == En en-tête == === Déclaration du document === {{{ \documentclass[a4paper,11pt,french,oneside]{report} }}} * report : type de document. On peut aussi utiliser le type article ou book. Une des différences notable est la différence de la numérotation dans chacune des classes. * a4paper : spécifie le fomat du papier. D'autres formats peuvent être utilisés (a5paper, b5paper, letterpaper...) * 11pt : taille de la police dans le corps de texte. * oneside : Option par défaut. On peut cependant utiliser l'option twoside qui provoquera, lors de l'impression d'un document, des en-têtes et des pieds de pages "symétriques". === Définition des polices === {{{ \usepackage[T1]{fontenc} \usepackage[latin9]{inputenc} }}} * La première définition indique que l'on utilisera des polices T1 (ce qui globalement) permet de mettre des caractères non ascii dans le corps du document). * La seconde définition indique que l'encodage du fichier source (.tex). Si votre fichier est en utf-8, utilisez plutôt {{{\usepackage[utf-8]{inputenc} }}} === Définition de la langue === Cette option a notamment son importance en ce qui concerne la césure des mots. {{{ \usepackage[french]{babel} }}} === Titre et infos du document === {{{ \title Mon super rapport de stage de master en thèse }}} (optionnel) : auteur et date {{{ \author Jean Bon \date \today (pour la date d'aujourd'hui) \date le 6 septembre 1969 (pour ce que vous voulez d'autre) }}} === Packages optionnels === * Pour avoir des guillemets et pas des carrés noirs, ainsi qu'une police vectorielle dans les pdf {{{ \usepackage{ae,aeguill} }}} * Pour gérer les entêtes et pieds de pages {{{ \usepackage{fancyhdr} \usepackage[dvips]{graphicx} }}} * Pour taper directement des lettres avec accents (utilisez utf-8 à la place de latin1 si votre fichier est encodé en utf-8) {{{ \usepackage[latin1]{inputenc} }}} * Pour mettre des liens hypertextes {{{ \usepackage{hyperref} }}} * Pour utiliser des caractères mathématiques avancés ({{{$\mathbb{N}$}}} pour ℕ) {{{ \usepackage{amsfonts} }}} == Le corps de texte == Le corps du texte doit être situé entre deux bornes : {{{ \begin{document} }}} et {{{ \end{document} }}} Commencez par afficher votre titre (qui est défini dans l'en-tête) grâce à la balise : {{{ \maketitle }}} Si vous le souhaitez, vous pouvez ajouter une table des matières grâce à la commande : {{{ \tableofcontents }}} (''il est nécessaire de faire 2 compilations pour que la table des matières soit à jour'') == Hiérarchisation du document : == LaTeX prévoit des macros toutes faites pour formater les différentes parties d'un document. On a de façon croissante : {{{ \part{Titre de la partie} (prend une page complète) \chapter{Titre du chapitre} (précédé de la mention "chapitre 1 :") \section{Titre de la section} (sous la forme : 1 Section) \subsection{Titre la sous-section} (sous la forme : 1.1 Sous-Section) \subsubsection{Titre la sous-sous-section} (sous la forme : 1.1.1 Sous-Sous-Section) \paragraph{Titre du paragraphe} }}} == Formatage du texte == * Mettre du texte en gras {{{ \textbf{texte} }}} * Mettre du texte en italique {{{ \emph{texte} }}} ou {{{ \textit{texte} }}} * Mettre du texte en petites capitales {{{ {\scshape texte} }}} ou {{{ \textsc{texte} }}} * Mettre du texte sans serif (sans empattements) {{{ \textesf{texte} }}} * Mettre du texte sous forme "machine à écrire" {{{ \texttt{texte} }}} * Souligner du texte {{{ \underline{texte} }}} * Changer la taille du texte, du plus petit au plus grand {{{ {\tiny texte} {\scriptsize texte} {\footnotesize texte} {\small texte} {\normalsize texte} {\large texte} {\Large texte} {\LARGE texte} {\huge texte} {\Huge texte} }}} === Insérer du code === Pour ajouter votre code d'un autre langage (C, Pascal, HTML...), mettez-le entre les balises {{{ \begin{verbatim} }}} et {{{ \end{verbatim} }}} Attention, le texte dépasse de la page à droite s'il est trop long. Vous pouvez aussi essayer le package listings qui est plus élaboré. === Listes (numérotées ou non) === Dans les environnements suivants, chaque item correspond à un tiret, à un chiffre, ou à un symbole. La numérotation est automatique. {{{ \begin{itemize} \item \end{itemize} }}} {{{ \begin{enumerate} \item \end{enumerate} }}} {{{ \begin{dinglist}{numéro du symbole} \item \end{dinglist} }}} == Tableaux == LaTeX est aussi très puissant pour la gestion des tableaux. Un tableau est compris entre {{{ \begin{tabular} }}} et {{{ \end{tabular} }}} Vous pouvez ajouter des options après le begin entre crochet qui définiront la position de votre texte dans le tableau: c pour center, r pour right, l pour left, p{distance} pour une largeur fixe. Vous définissez ici aussi le nombre de lignes entre les colonnes du tableau.[[BR]] Les colonnes sont séparées par des &, les lignes se terminent par des \\. On dessine une ligne horizontale avec la commande \hline. Vous pouvez parfaitement insérer des images dans un tableau avec /includegraphics (voir paragraphe ci-dessous). L'exemple ci-dessous permet de réaliser un tableau de 4 colonnes et 3 lignes. La première est centrée, la deuxième est alignée à droite, la troisième alignée à gauche et on peut insérer des paragraphes dans la quatrième. Les 2 premières colonnes et les deux premières lignes sont séparées par un double trait. {{{ \begin{center} \begin{tabular}{|c||r|l|p{2cm}|} \hline abc & abc & abc & abc \\ \hline \hline abc & abc & abc & abc \\ \hline abc & abc & abc & abc \\ \hline \end{tabular} \end{center} }}} On peut aussi réaliser des tableaux sans lignes horizontales ou verticales grâce à l'environnement array. Compléments sur les tableaux : ./EnvTabular == Environnement mathématiques == Voir ./ModeMath L'écriture des équations est assez intuitif avec LaTeX. Tout d'abord, si on veut introduire une équation dans le texte, il suffit de la mettre entre $$ : {{{ $ (a+b)^2 = a^2 + 2ab + b^2 $ }}} Si cette équation doit être centrée et mise en valeur, il suffit de la mettre entre $$ $$ (ou \[ et \] ou dans l'environnement displaymath) : {{{ $$ (a+b)^2 = a^2 + 2ab + b^2 $$ }}} Il existe aussi un environnment "equation" qui permet de numéroter les équations.[[BR]] Exemple d'utilisation de parenthèse non fermée dans l'environnement "equation". Cet exemple est adapatable pour écrire des matrices: {{{ \begin{equation} \overrightarrow{AB} = \left\{ \begin{array}{c} x\\ y\\ z \end{array} \right. \end{equation} }}} Si on veut utiliser des caractères spéciaux, on peut se référer à la table des figures dans /usr/share/doc/texmf/latex/general/symbols.dvi.gz. == Insérer des images == Selon les distributions, vous devez soit avoir vos images en postscript(eps ou ps), soit l'un des formats suivants : gif, png, jpg, pdf. Pour des images schématiques il est préférable d'utiliser des version vectorielles de celles-ci ce qui implique de les avoir en postscript ou en pdf. Pour convertir des images en eps, vous pouvez utiliser LeGimp, Photoshop ou la plupart des logiciels de dessin. Si vous êtes sous linux, vous pouvez taper cette commande. {{{ convert image.png image.ps ps2eps image.ps }}} Cependant avec ce type de commande le ps résultant n'est pas vectoriel. ''L'image doit ici être dans le même répertoire que le fichier .tex'' (ou bien mettre le chemin complet de l'image, l'extension du nom de l'image n'est pas nécessaire). Pour indiquer un sous-répertoire de rangement des images, utiliser : {{{ \graphicspath{{répertoire/}} }}} LaTeX permet d'insérer des images non flottantes (qui sont fixes par rapport au texte que l'on a écrit) ou flottante (LaTeX optimise leur position dans le corps du texte). Les balises indicatives sont à mettre entre crochet : [H] pour here (position exacte), [t] pour top, [b] pour bottom. Vous pouvez ajouter une légende avec la commande : {{{ \caption Je suis une légende :p }}} * Image non flottante centrée qui aura pour largeur la moitié de la zone de texte (la proportionnalité est conservée). ' {{{ \begin{center} \includegraphics[width=0.5\textwidth]{image} \end{center} }}} * Image flottante centrée, disposée le plus proche du texte possible : {{{ \begin{center} \begin{figure}[!ht] \includegraphics[width=0.5\textwidth]{image} \caption{Titre de l'image} \end{figure} \end{center} }}} == Bibliographie == Il y a deux manières d'écrire une biblio : dans un fichier à part biblio.tex (non traité ici) et à la fin de votre document. Pour cela, vous devez écrire, avec pour chaque référence un retour à la ligne : {{{ \begin{thebibliography}{2} \bibitem[label]{cle} Auteur, TITRE, editeur, annee \bibitem[reference1]{referencebibliographique} P. GRASLAND-MONGRAIN, {\it LATEX : exemple de document, éd. PGM, 2008} \end{thebibliography} }}} Vous pouvez faire appel à votre référence grace à ce qu'il y a entre crochet avec : {{{ \cite{referencebibliographique} }}} Le label est optionnel. == Notion de distance == Dans le paragraphe sur les tableaux nous avions la commande p{distance} Cette distance peut être écrite de différentes manière : * fixe, par exemple : {{{ p{2cm} p{50px} }}} * relative à la taille du corps du texte, auquel cas il faut écrire {{{ p{0.5\textwidth} }}} Cette deuxième méthode est souvent préférable. = Exemple = Voici un petit document d'exemple qui vous permettra de mieux comprendre la structure d'un document latex. Les zones de texte ont été remplacées par [...]. {{{ \documentclass[a4paper,11pt,french,oneside]{article} \usepackage[T1]{fontenc} \usepackage[latin9]{inputenc} \usepackage[francais]{babel} \usepackage{textcomp} \usepackage{graphicx} \usepackage{float} \title{Page d'exemple en LaTeX, créé à partir d'un brouillon de rapport de stage} \author{Toto Passoire} \date{14 avril 2008 - 31 Juillet 2008} \begin{document} \maketitle \tableofcontents [...] \section{Analyse de la distribution de taille d'un mousse de shampooing} [...] \subsection{Paramètres expérimentaux} Lors de mes expériences, les paramètres étaient fixés ainsi : \begin{itemize} \item Température : 30 (+/-) 2 \degre C \item Dureté de l'eau : entre 2 et 18 \degre D \item pH : initial, puis 5,5 (+/- 0,3) \item Solutions utilisées : Fairy Liquid (detergent), Plantapon (pH initial 2.6), Plantacare (pH initial 11), Texapon (pH initial 6.6) \item Pourcentage de shampooing dans la solution (en volume) : 2,4\% pour l'expérience avec le mixeur et l'expérience avec production de bulles dans un cylindre, 12\% pour l'expérience de lavage de cheveux, 2 à 5\% pour toutes les expériences avec le Fairy Liquid \end{itemize} \subsection{Les différentes méthodes de production} \subsubsection{Bulles dans un cylindre formées à partir de diazote} [...] \subsubsection{Expérience avec le mixeur} [...] \begin{enumerate} \item Avec le logiciel ImageJ, transformer l'image en noir et blanc, et améliorer le contraste \item Appliquer un filtre sensible au gradient de contraste («unsharp mask») \item Avec le logiciel Adobe Photoshop, sélectionner les régions contiguës de même couleur, et effacer le reste. On a alors un squelette épais de l'image. \item Avec le logiciel ImageJ, transformer cette image en squelette d'1 pixel d'épaisseur. \item Appliquer la fonction d'ImageJ « Analyse particules » (les particules étant les zones de l'image délimitées par une ligne blanche) qui donne l'aire de chacune des particules, celles sur le bord de l'image étant exclues \item 1 pixel2 étant égal à 0,18 mm2, et connaissant l'épaisseur entre les deux plaques de verre (0,4 mm), en déduire le volume approximatif des bulles. \item Importer ces données dans Excel, et moyenner les photos 3 par 3 (par échantillon) \item Dessiner la distribution de taille des bulles - c'est à dire le nombre de bulles qui ont tel ou tel volume \item Normaliser les distribution par le nombre de bulles, pour avoir un pourcentage de bulles de telle ou telle taille (voir graphe 1), ce qui facilite la comparaison entre les expériences. \end{enumerate} [...] \subsubsection{Application sur des cheveux} [...] \subsection{Résultats} [...] \section{Bulles dans un cylindre} Mon second projet fut d'étudier le comportement de bulles à l'intérieur d'un cylindre de section carrée ou elliptique. Voici les principales formes de bulles souvent observées : \begin{center} \begin{tabular}{|c|p{0.3\textwidth}|p{0.5\textwidth}|} \hline \includegraphics[width=0.2\textwidth]{kelvin_cell.png} & Cellule de Kelvin & composée de 6 carrés et 8 hexagones, aussi appelée octaèdre tronqué \\ \hline \includegraphics[width=0.2\textwidth]{dodecahedron.png} & Dodécahédron pentagonal & (aussi appelé Goldberg-0) : composé de 12 pentagones \\ \hline & Goldberg-2 & composée 12 pentagones et 2 hexagones \\ \hline & Goldberg-3 & composée de 12 pentagones et 3 hexagones \\ \hline & Goldberg-N & et de manière plus générale, tout Goldberg-N (N différent de 1 pour diverses considérations théoriques) avec N nombre d'hexagones \\ \hline \includegraphics[width=0.2\textwidth]{weaire-phelan2.png} & Structure Weaire-Phelan & La structure Weaire-Phelan n'est jamais observée « naturellement » ; elle est composée de 2 cellules différentes de même volume, la Goldberg-0 et la Goldberg-2 \\ \hline \end{tabular} \end{center} \begin{figure} \includegraphics[width=0.2\textwidth]{kelvin_cell.png} \caption{Cellule de Kelvin} \includegraphics[width=0.2\textwidth]{dodecahedron.png} \caption{Dodécahédron} \includegraphics[width=0.2\textwidth]{weaire-phelan2.png} \caption{Structure Weaire-Phelan} \end{figure} [...] \section{Ondes acoustiques dans une mousse} [...] \begin{thebibliography}{2} \bibitem{cle} Auteur, TITRE, editeur, annee \bibitem{referencebibliographique} T. PASSOIRE, {\it LATEX : exemple de document, éd. PGM, 2008} \end{thebibliography} \end{document} }}} = Liens utiles = De nombreux sites d'aide existent sur internet, et 99% du temps votre problème sera déjà référencé... Une petite sélections de sites à jour et de qualité : * [http://www-id.imag.fr/~svarrett/download/polys/Tutorial_Latex_HTML/index.html] * [http://www.tuteurs.ens.fr/logiciels/latex/] attachment:tuto_latex.pdf [[Navigation(children)]] ---- CatégoriePagePublique