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Descriptions de films

L'intérêt est d'écrire ici un résumé des films qu'on connaît et qui ne sont pas chroniqués sur Nanarland.

Voir aussi la liste des films à disposition.

SARS war

Genre : film de zombies thaïlandais

« Le virus SARS 4ème génération a épargné la Thaïlande grâce à ds mesures de protection draconiennes. C'est sans compter sur un insecte volant porteur du virus qui commence à sévir dans un immeuble. Les premières victimes sont réduites à l'état de zombies affamés prêts à répandre l'épidémie en masse. Un périmètre de sécurité est bientôt formé autours du bâtiment. A l'intérieur, une bande de kidnappeurs débiles et leur jeune et riche otage, un guerrier et son maître, une scientifique sexy et une bande de raveur shootés. Tous vont bientôt devoir affronter une horde de morts vivants. »

Rajoutez à ça la présence d'un sabre laser à pile et LA réplique culte « — Si tu me sors de là, je te paierai le resto et le ciné pendant une semaine. — Je ne voudrais pas abuser de ta gentillesse, mais si on s'en sort, j'aimerais juste coucher avec toi. — Tu promets ? — Promis » et vous avez une bonne impression du film (quoi qu'encore en deçà de la réalité)

SARS war est un nanar volontaire complètement décomplexé, ce qui fait son charme... Actions et dialogues délirants au mépris total du réalisme sont au rendez-vous. Exemple : Liu (l'héroïne) explique comment elle a réussi à s'en sortir après être tombée du 20eme étage : "Alors (grand sourire)... j'ai réussi à m'accrocher à une corde à linge, et là j'ai vu une belle chemise, alors je l'ai prise. Et j'ai lâché la corde, alors je suis tombée..." et une fois arrivée en bas, elle n'a rien et sort "Oh, une chemise neuve!"

Le film est accompagné de clips dont le genre peut être décrit comme du zombi-trash-métal hardcore thaïlandais (ça en jette!!), en tout cas c'est très drôle à regarder...

Godzilla vs Mégalon

(CMB !)

Genre : dinosaure en caoutchouc contre scarabée sauteur

"Une bande de malfaiteurs a dérobé Jet Jaguar, un robot qu'il veulent utiliser comme apât pour le monstre Mégalon et ainsi détruire la ville de Tokyo." Ajoutons simplement que les malfaiteurs sont en fait des habitants de l'Atlantide du pacifique (Seatopia), que le film est rempli de philosophie à deux balles (voire moins) et qu'il finit par un match de catch entre Godzilla et Jet Jaguar (qui a opportunément grandi de sa propre volonté) d'un coté, contre Mégalon et Gigan (appelé par les Atlantes de la planète M entre temps) de l'autre, qui se fini par le plus beau passage à tabac que j'ai jamais vu suivi par une chanson ridicule. Et croyez moi, en vous disant cela, je ne vous ai quasiment rien dévoilé de la grande nanardise de ce film.

Alien Apocalypse

Genre : Terre occupée par des termites géants.

acteur principal : Bruce Campbell.

"Une équipe d'astronautes menée par le Dr. Ivan Hood retourne sur Terre après un sommeil cryogénique de 40 ans dans l'espace et découvre que toute l'humanité est asservie par de monstrueux termites extraterrestres. Les nouveaux arrivants sont capturés et contraints de rejoindre un groupe d'esclaves. Le Dr Hood tente de mobiliser les humains pour créer une armée et lutter contre l'envahisseur."

En fait, des 4 astronautes, 2 meurent dans le premier quart d'heure, dans des conditions assez comiques d'ailleurs. La Terre présentée est couvertes de scieries organisées autour de termitières géantes. Il y a deux types d'humains : les esclaves et les chasseurs d'esclaves. Mais certains pensent que le président des USA est caché dans la montagne et qu'il rassemble une armée de libération ! Et c'est lui que le Dr Hood va chercher, sachant que ça fait plus de 20 ans que les termites sont arrivés ! Le président est en vie mais c'est un gros flemmard qui se terre dans la montagne avec le congrès (tous en costard, alors que tous les humains sont en hommes des bois). Ajoutez que la principale compétence du Dr Hood est l'ostéopathie. On ne considère jamais assez l'utilité d'avoir un ostéopathe à ses cotés quand on cherche à sauver le monde. Et bien sûr, il y a de belles scènes de massacre de termites. Ces brave bêtes ont beau avoir des tank et des fusils laser, elle se font massacrer par des sabres, des flèches, et de balistes artisanales. Chute classique, je ne vous dirais pas qui gagne.

Je me demande si ce film est un nanar volontaire. Ce qui est bizarre c'est que sur le DVD, le réalisateur a mis ses 2 premiers courts métrages. Et qu'ils sont complètement ridicules (encore plus ridicules que le film lui même). Le premier est même irregardable car on ne voit rien (film muet sur la pièce Oedipe Roi, filmé à contre-jour et avec des acteurs peu impliqués). Le second, "le serveur aveugle" est d'un grotesque sans nom.

Egalement chroniqué dans le numéro 11 du magazine 42 : http://42lemag.fr

Le retour des tomates tueuses

Genre : génocide dans le potager !

Un savant fou, le professeur Gangrène, et son fidèle serviteur, le culturiste blond platine Igor, veulent conquérir le monde avec une armée de tomates transformées en humains. Malheureusement, Tara, la femme parfaite (elle aussi est une tomate transformée par Gangrène) arrive à s'échapper de son laboratoire. et à rejoindre Chad, un marchand de pizza, à qui elle fera assez vite des avances décomplexées. Les deux amoureux devront vite trouver un moyen d'arrêter Gangrène...

Ce film est un nanar volontaire réussi, ce qui est assez rare. Il est bourré de clins d'oeil, comme l'intervention de l'équipe de tournage dans le film lorsque les acteurs se plaignent de ce qu'on leur fait faire (ce qui est compréhensible). On a aussi un passage mythique où l'équipe de production se plaint de ne plus avoir de flouze pour financer le film, et où Matt a une idée de génie "le placement produit, c'est ça la solution!". S'ensuit une scène complètement débile où Matt est au bar et tente de refourguer sa camelote à un client revêtu d'une moustache-postiche peu discrète. Ou une discussion où Chad parle de la disparition de sa copine à Matt interrompue par une main posant un paquet de Kellog's sur la table qui remplit les 3/4 de l'écran, et cette main gantée de lever le pouce en signe d'approbation.

Rajoutez ça à une crise de violence paranoïaque qui semble saisir tout personnage à la vue de la moindre tomate, et vous aurez un bon aperçu de cette perle qu'est "return of the killer tomatoes". A voir d'urgence!

Black Sheep

Genre : La revanche du méchoui transgénique !

Henry, fils d'éleveurs d'animaux affligé d'une phobie des moutons, découvre un jour que son frère utilise des manipulations génétiques pour augmenter les profits que lui rapporte son élevage. Malheureusement, à force de trifouiller dans le génome, même les moutons se transforment en monstres sanguinaires...

Film néo-zélandais assez improbable réalisé par Jonathan King, ce film n'a, malgré le titre, pas beaucoup de points communs avec un nanar volontaire délirant comme un "retour des tomates tueuses". Plutôt, on a ici ce qu'on pourrait décrire comme un étrange mélange : d'une part, c'est un détournement malsain d'un animal qu'on jugeait gentil et sympathique (un peu comme les oiseaux d'Hitchcock), d'autre part, on a aussi un film satirique au vitriol qui se moque ouvertement de tout le monde (tant les généticiens inconscients que les abrutis de hippies).

Il y a des scènes ouvertement délirantes (à un moment le couple de hippies semble se disloquer, la fille commence par "Tu sais, il faut qu'on parle. Je trouve que t'es un mec vraiment sympa, mais..." et n'a pas le temps de finir car son copain réplique un truc du genre "Je sais pas trop si c'est le bon moment pour me larguer, tu sais. Là, il y a des moutons fous qui veulent nous bouffer à moins de 10 mètres."). Il y a aussi des scènes vraiment malsaines, voire flippantes. Il y a un réel mélange des genres dans ce film, et je trouve que c'est ce qui fait son charme.

Même si quelquefois on se pose des questions (est-ce volontaire? est-ce un vrai nanar?) qui restent jusque là sans réponse, "Black sheep" est un film qui vaut le coup d'être vu.

Super Inframan

Genre : super-héros en costume rouge fluo contre squelettes en mousse

La planète est menacée par le réveil de la princesse Elzibub, prisonnière depuis plus de 10 millions d'années dans les entrailles de la Terre. Entourée de monstres maléfiques, elle s'apprête à exterminer l'espèce humaine. Mais un groupe de scientifiques va s'opposer à eux en mettant au point une arme redoutable : Le super-héros bionique Inframan. Tadaa!

Déjà, ce qui est drôle avec ce film, c'est que devant une attaque d'ampleur mondiale de monstres voulant annihiler l'humanité, cette dernière n'ait rien de mieux à leur opposer qu'une vingtaine de scientifiques en costumes argentés dans le plus pur style disco, qui n'ont pour se défendre que leurs poings. Même pas de chars en plastique, rien. Misère, quand tu nous tiens!

Super Inframan, c'est d'abord un héros : Rayma, membre de la brigade combattante du centre scientifique, qui s'est fait transformer en Inframan, le super-héros équipé de tous les pouvoirs. Enfin, la première chose qui saute à l'oeil, c'est quand même son look en armure rouge fluo avec ses yeux bleus globuleux, un des pires de l'histoire du genre. En plus, en termes de pouvoirs, il se sert presque uniquement de ses pieds et de ses poings, les effets spéciaux souffrant de l'inflation comme le reste. Non, quand même je suis trop méchant : il peut quand même envoyer des lasers avec ses mains (un des effets spéciaux les plus moches de l'histoire du cinéma), et créer des petites étincelles au bout de ses pieds qui ont l'air ridicules pour tout le monde sauf pour le monstre en face qui explose en les recevant, on ne sait pourquoi.

Super Inframan, c'est aussi une ode à la Physique. On a des passages de physique nanarde dignes de la bombe solaire de "Plan 9", voire bien mieux. Exemple : le professeur dit à Inframan "monte la tension jusqu'à 7300 degrés" (!!) , et juste après on voit Inframan tourner le bouton d'un GBF, où on voit écrit distinctement sur le cadran "MHz" (!!!). Moi aussi, j'aime l'homogénéité! Et c'est pas fini! Juste après, on entend parler d'un "light speed laser", concept qui se passe de commentaire...

Mais Super Inframan, c'est surtout une brillante mise en oeuvre du Monstre - le Kaijuu - sous tous ses aspects. Les serviteurs d'Elzibub sont juste magiques : les squelettes (figurants recouverts d'une combinaison noire et vêtus d'une cage thoracique en plastique), la "plante monstrueuse" (figurant recouvert d'une doudoune en tissu vert imitant une plante), et l'homme crabe (un autre figurant en doudoune, mais qui peut grandir de sa propre volonté tel Jet Jaguar). Ce qui est drôle, c'est que le film met l'accent sur l'aspect "vie quotidienne des monstres" (point trop souvent négligé), ce qui fait qu'on voit beaucoup les monstres quand ils ne combattent pas. Et on peut bien se rendre compte qu'un figurant en doudoune qui agite les bras en grognant, oui c'est ridicule.

Si vous n'avez pas peur de vous faire vider le cerveau par un rayon jaune dessiné avec le paint de l'époque, il faut absolument voir ce film !

Bienvenue dans la jungle

Genre : La jungle, c'est pas du gato !

Beck(The Rock), homme de main, est envoyé dans la jungle par son employeur pour aller récupérer Travis, archéologue raté qui est parti de sa faculté pour aller chercher un trésor perdu.

Difficile de rentranscrire en quelques lignes l'essence de ce film, qui se ressent ploutôt que ne se comprend...

On a droit à Travis et Beck qui se font attaquer par des singes qui veulent les bouffer (totalement ridicule!).

Le film a un côté complètement délirant qui est au moins légèrement assumé, mais qui rend le film nanar quand même.

Mais le plus drôle reste la technique de filmage : ce film a été tourné à la truelle, et ça se voit. On a une utilisation omniprésente du travelling avant, telle que ça en fait mal à la tête. Même quand on voit deux personnages parler dans une voiture, la caméra se rapproche lentement mais sûrement des deux protagonistes, pour un magnifique effet...euh...nanar. Quelquefois, la caméra a des mouvements bizarres, à se demander si le pied n'est pas en guimauve...

Ajoutons à ça que tout le film est une bête chasse au trésor pour trouver le "gato del diablo", une statue en or. Si cela ne brille pas par son originalité, cela permet quand même d'avoir des répliques comme :

Travis (d'un ton énervé à la christophe Lambert) : Il a volé mon gato!

ou "C'est quoi un gato?" "Regarde dans le dictionnaire!"

Gloire aux VF!

Turkish Star Wars

Plan d'ouverture grandiose : Scènes de combats spatiaux (en mauvaise qualité) directement issus du film Star Wars (l'attaque de l'étoile noire dans "le retour de l'espoir" pour être précis). 2 individus casqués sur le 1er plan font semblant de faire partie du film. Cela augure de la qualité exceptionnelle de ce film, reconnu par tous les connoisseurs ès Nanar, composé d'effets spéciaux plus ridicules que réalistes, d'un scénario pitoyable, et de pompages honteux des films de Georges Lucas. Chaque scène de ce film qui passe devient la nouvelle échelle de la nanardise, juste pour être remplacée par la suivante, et ce jusqu'à la fin grandiose qui frôle les limites de l'improbable !

En vrac, Turkish Star Wars c'est :


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