#acl +All:read
Le site du département : [[http://www.dptmaths.ens-cachan.fr/]]<
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Le serveur ssh du département : {{{ssh.dptmaths.ens-cachan.fr}}}
* Pour s'y connecter : {{{ssh votrenomdefamille@ssh.dptmaths.ens-cachan.fr}}} pour avoir accès à ses fichiers, avec le mot de passe des ordis des TP de L3. Mais pour avoir accès à la puissance de calcul des machines du département, il faut ''ensuite'' faire {{{ssh votrenomdefamille@idmachine.dptmaths.ens-cachan.fr}}}, où {{{idmachine}}} vaut {{{a0}}} jusqu'à {{{a??}}} pour les machines de la C109, et {{{b0}}} jusqu'à {{{b??}}} pour les machines de la C120. Une fois connecté sur une machine, vous pouvez imprimer gratuitement sur {{{cedre.dptmaths.ens-cachan.fr}}} avec une simple commande {{{lp document.pdf}}}, ou avec d'autres paramètres supplémentaires<> : vos documents sortiront de l'imprimante de la C120. -- [[Jean-Louis]] <>
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= Le département A1, introduction =
''Il était une fois, au premier étage du bâtiment Cournot — ah non, au troisième — ah non, au Laplace — ah non, à P VII — ah, bah en fait on sait pas — un département constitué d’irréductibles mathématiciens (ou wannabe-mathématiciens pour les plus jeunes, ou matheux pour les moins fiers). Sous l’égide de Frédéric Pascal, Alain Trouvé, Claudine Picaronny, Laurent Desvillettes, Frédéric Hélein, et tant d’autres, ils découvraient et étudiaient les mathématiques. Plus précisément, parce que l’algèbre c’était vraiment pas leur fort, ils étudiaient l’analyse et ses nombreux et passionnants sous-domaines : EDP, probas — stats, analyse complexe, géométrie différentielle, traitement du signal, analyse numérique — quoi quoi quoi, depuis quand c’est passionnant l’analyse numérique ? — ta gueule, toi.
Leurs parcours variaient, surtout à partir de la troisième année, mais tous étaient guidés par un sens profond de l’Art, de la Reine des Sciences, de la Discipline Au-Dessus De Toutes Les Autres, de la Discipline Sans Laquelle Les Autres ne Feraient Rien, etc. La modestie et la tolérance vis-à-vis des physiciens, chimistes et autres so-called-scientists les caractérisaient.
Parmi ces héros se glissaient quelques immigrés du département A0 — informatique. On avait beau leur expliquer que, de toute façon, ce qu’ils faisaient c’était bel et bien des maths et que jamais ils ne se décriraient comme « informaticiens », ceux-ci restaient farouchement attachés à leur double cursus et à leurs horaires aménagés. Faut dire que l’agrèg A0, ben, comment dire…
Qu’on considère le 1er ou le 3ème étage du Cournot, les A1 travaillaient dans tous les cas sous les pieds des D2 et des D3.''
* Note de l’auteur : j’emploierai par la suite le terme de « sciences subjectives » pour désigner les D{2,3}, et le terme de « sciences objectives » pour désigner les {A,B}*. Je trouve ces termes bien plus précis et moins connotés que « sciences dures » (sciences molles ?) ou « sciences humaines » (sciences inhumaines ?).
* PS : une question légitime serait alors de savoir où ranger les « sciences » telles que l’archéologie ou la linguistique. Si la réponse n’est pas claire, alors c’est que cette terminologie n’est pas plus heureuse que les autres. Je dirais donc que comme elles étudient des produits de l’Homme-e-s et que la part d’interprétation et de choix idéologique est comparable à celle des D*, ce sont des sciences subjectives. Mais je dérive, je dérive.
* La biologie est aussi sujette aux choix idéologiques... -- [[Jean-Louis]] <>
* Je ne suis pas tout à fait sûr qu'il s'agisse de premier degré, mais dans le doute : c'est vraiment l'appellation la plus insultante possible que "subjectives" -- je préfère encore science "molle" que "subjective", en fait. Par définition, si c'est subjectif, c'est pas de la science ; le but de toute science, et de la socio, de l'éco, etc., comme les autres, c'est justement d'établir des résultats/ faits/ lois qui ne dépendent pas du point de vue (subjectif) de ceux qui les énoncent. Donc parler de "sciences subjectives", non seulement c'est pas plus précis, mais c'est faux et oxymorique, et ça signifie que toute l'activité de ces scientifiques-là est totalement vaine. -- WikiCandy <>
* Il faut se plaindre à la personne qui a rédigé ça (je dirais WikiElvith a priori ?), mais en effet c'est assez agressif j'avais pas fait gaffe. Comment on dit si on dit ni "molles" ni "subjectives" du coup ? Attends j'ai réfléchi une seconde : Sciences sociales c'est bon ou pas ? Mais on peut pas y mettre les autres non plus. Rholala c'est compliqué les mots. -- [[Jean-Louis]] <>
* On dira « sciences humaines », tout simplement : c'est le meilleur qualificatif qu'on puisse trouver puisque, comme le fait si judicieusement remarquer le premier auteur, ces sciences étudient « des produits de l’Homme-e-s [''sic''] ». La dénomination « sciences sociales » est plus restrictive du fait qu'il est un hyponyme de la dénomination précédente. Ah, et la linguistique est bien une science sans guillemets. Non mais sans blague. -- WikiEntéocline <>
''Ils travaillaient sous ceux qui faisaient des sciences subjectives, donc, mais il ne faudrait pas en tirer de quelconques conclusions hâtives. Avant tout, ils savaient que leur supériorité était indéniablement intellectuelle, et que les arguments du type « mon étage est plus haut que le tien, na na na na nère » n’auraient fait que les rabaisser inutilement à une compétition pour une supériorité matérielle, physique, dont ils n’avaient évidemment que faire. Ensuite, étant plus près du rez-de-chaussée, ils disposaient d’un avantage considérable sur leurs voisins du dessus : une proximité renforcée avec l’extérieur, et notamment avec {choisir le ou les terme(s) adapté(s) selon le matheux ou la matheuse considéré-e : la Kfet, les chambres du CROUS, la Med, le RU, le bureau du BdS, les machines à café}.
Au département A1, on trouvait aussi bien des bosseurs acharnés — si si, vous savez, ceux qui ont donné sa réputation sulfureuse au département — que des glandeurs — comme l’auteur de ces quelques lignes. La majorité des effectifs se situaient quelque part au milieu de ces deux extrêmes, mais il est vrai qu’il fallait parfois se battre un peu pour organiser un repas de promo ou un [pot] correct.
* Pas avec nous, les SatelList, la promo maths la plus impliquée dans l'associatif depuis... La [[ListesBdE2015/La Katac[list]|KatacList]] ? -- [[Jean-Louis]] <>
À propos de [pot], les A1 étaient de grands adeptes du « [pot] de département ». Plutôt que de multiplier des [pot]s moyens (1A1, 2A1, 3A1, etc.), la tradition voulait que seul un vaste et unificateur « [pot] A1 » ait lieu chaque année. Cela avait notamment l’avantage de permettre de compenser la faible proportion d’élèves motivés en partant d’un effectif total nettement plus important. Cela permettait également, chaque année, aux petits jeunes de passer un bon moment avec les Grands Anciens du département — les 3 et 4A, évidemment, mais aussi certains chargés de TD ou enseignants en lycée !
Maintenant que l’ambiance générale du département est posée, attaquons-nous à une description un peu plus en détail du cursus. ''
= Le cursus =
== 1ère année ==
On fait la L3. Au premier semestre, cours au Cournot, au second, stage à mi-temps au CMLA et quelques cours de L3 (dont un à P7 en 2015-2016)
=== 1er semestre : cours de L3 ===
Intégration — probas avec A. Trouvé, Calcul diff et Analyse numérique des EDO avec F. Pascal, Algèbre avec quelqu’un de P7, Analyse hilbertienne avec quelqu’un du CMLA, et un module d’ouverture (au choix : modélisation des phénomènes de la nature avec F. Pascal (oui oui oui, encore, nous aussi on se demande comment il trouve le temps de publier à cette période de l’année), calculabilité logique (dpt info), mécanique quantique à P6 (dpt physique)).
Encore plein de TD, c’est cool, ça fait bosser.
F. Pascal file du boulot (à la fois des DM tous les 15 jours en analyse numérique et quelques DM en calcul diff), ça force à bosser et c’est pas un mal même si parfois c’est chiant.
Le cours d’anglais, qui dure toute l’année, est comptabilisé dans les cours de M1 (6 ECTS). Au début de l'année, les 1A1 et 1A0 passent un TOEFL blanc pour faire des groupes de niveau. Il paraît qu'on travaille le TOEFL dans les groupes B et C. Mais dans le groupe A, essentiellement, on trolle !
Il parait qu'à partir de la rentrée 2016, on ne préparera plus le TOEFL mais un examen de l'institut de Cambridge. Le principe devrait cependant rester le même.
* Ainsi, avec un niveau C1 certifié en poche pour la plupart des élèves, la formation d'anglais de l'ENS est ''au top''. Si on rate le Cambridge, on peut le repasser l'année suivante, ou passer le TOEIC si on vise moins haut.
=== 2nd semestre : stage de L3 et derniers cours de L3 ===
Deux cours de janvier à mai: EDP (avec J-M Ghidaglia) et un cours de probas avec --(N. Vayatis)--, ainsi qu'un cours d'Analyse Complexe de janvier à mars à P7 (Note: en 2015-16, ce cours était en commun avec les 2A, ce qui explique le fait qu'il soit plus court que les autres (départ en stage des M1...). Il est probable que cela change légèrement l'an prochain). En plus de ces cours, on a un stage à mi-temps d'abord, à plein temps après les exams, au CMLA-même.
##Attention, la validation du cours de probas est « obligatoire »… mais personne ne sait ce que ça veut dire.
## * Note de l’auteur : j’ai pas validé le cours de proba et (un an plus tard, tout de même) F. Pascal m’a simplement reproché de ne pas « avoir rempli le contrat ». Ce qui n’a, si j’ai bien compris, aucune influence sur la suite du parcours. -- WikiElvith <>
##Le cours d’EDP est un vrai cours théorique (au grand désespoir de F. Pascal qui aurait voulu qu’on fasse de l’analyse numérique des EDP), malheureusement on n’a pas tout à fait le bagage en analyse fonctionnelle nécessaire et c’est un peu dur de prendre du recul.
Le cours d'EDP est un cours plutôt orienté analyse numérique des EDP (et dromadaires). Il est cependant plutôt facile à valider (la moitie de examen consiste en des questions sur le cours en ayant accès au cours). Le prof est cependant TRÈS mauvais.
##J'ai pas validé ce cours -- [[Jean-Louis]] <>
Le cours de probas est bien mais d'un niveau assez relevé (le prof nous rassurait en disant que si on comprenait pas, c’était normal vu qu'en général on voyait plutôt ce genre de choses en M2). C’était (en 2015-2016) la première fois que ce cours était proposé, suite à la reforme des prepas, il est donc possible qu'il évolue encore dans les années à venir.
* Il est désormais plus simple (?), contient notamment de la théorie des graphes vite fait, mais c'est pas un cours évident.
Le stage au CMLA est (forcément) orienté très fortement maths applis, et notamment imagerie. Ça peut difficilement mal se passer (les notes, à mon année, ne sont pas descendues en-dessous de 14), même si c’est pas forcément passionnant (certains ont plus eu l’impression de faire un stage de Python qu’un stage de maths, et ce sentiment est pas mal partagé).
##j'ai eu 13, nickel -- [[Jean-Louis]] <>
Il parait qu’il est possible, bien que pas facile, de faire ce stage ailleurs. Mais il faut trouver soit-même un maître de stage et convaincre F. Pascal et les autres… En tout cas, sachez qu’il y a eu des précédents, et que donc ça doit toujours être faisable.
== 2ème année ==
L’année du M1 Hadamard. Ce M1 se déroule sur 3 sites : Cachan, Orsay et Polytechnique, et tout le monde est tenu de suivre au moins un cours sur chacun des sites. Les critères de validation sont les suivants : valider au moins 8 cours au total (Il faut au moins 7 à chaque matière, et 10 de moyenne au final), dont un cours sur chaque site et au moins 2 cours dits "mutualisés Hadamard" (la liste est disponible sur le site du département). Tous les commentaires sont valables pour l’année 2016-2017 seulement, et n'engagent que leur auteur, même si les points de vue défendus font plutôt consensus au sein de la promo)
=== 1er semestre ===
Cours proposés en 2016-2017 :
* Probabilités (Orsay) : intersection non négligeable entre le contenu de ce cours et celui de Probas 2 en L3, les seules vraies nouveautés étant l’étude des martingales et des chaînes de Markov. Cependant, le prof explique bien et arrive à rendre le contenu intéressant. TD quelconques.
* Algèbre (Orsay) : le cours a pour objectif d'exposer la théorie de Galois. En gros : 2 semaines de révision de théorie des groupes, un gros morceaux sur anneaux et modules (normalement nouveau par rapport à la L3), et la théorie de Galois à proprement parler. Le prof a été très soupe-au-lait en 2016-2017 mais cela s’améliorera peut-être les années suivantes, cette année ayant été marquée par un "scandale" (mais la place manque ici pour l'exposer dans sa juste mesure). Chargé de TD absolument génial (et canadien, ce qui rajoute à son charme). Et surtout, ça fait du bien d'avoir des TD en algèbre...
* Analyse fonctionnelle (Cachan) : cours assez indispensable en vue de faire des maths liées à de l'analyse plus tard (ce qui couvre quand même un grand nombre de carrières...). En plus, le cours est très bien (même si le rapport au prof (T. Alazard) est assez ambivalent : certains (dont l'auteur de ces lignes) adorent, d'autres --(sont incapables de percevoir le génie)-- sont moins convaincus). Le chargé de TD propose un contenu de très bonne qualité, même si le rapport humain n'a pas toujours été satisfaisant. De plus, il semble avoir du mal avec le concept d'horaires (ne comptez pas finir avant 12h20).
* Optimisation (Cachan) : de l'optimisation convexe en long, en large et en travers (de la gorge pour certains). Ce cours sera vraisemblablement déplacé au deuxième semestre l'an prochain.
* Théorie algébrique des nombres (X) : cours plébiscité par ceux l'ayant suivi
* Réseaux (X) : probas (très) appliquées, attention l'examen est très proche de ce qui est fait en TD, d'où l'importance d'y assister...
* Regards croisés Maths-Physique (Cachan) : mini-cours de 3*3h en commun avec les M1 Phytem. Les thèmes en 2016-2017 sont Modélisation du trafic routier (Méca flu), Processus de diffusion, Cryptographie quantique, Modélisation du poumon.
* Théorie spectrale (Orsay) : Cours à mi-chemin entre l’algèbre linéaire, l'analyse fonctionnelle et l'analyse complexe. Plutôt intéressant, même si on a peu de recul par rapport à ce qu'on fait, le cours est très "bourbakiste", sans exemples. Attention : le prof fait des blagues dont la susceptibilité de déclencher une hilarité franche est un peu douteuse (ce qui n'est pas forcement un problème, mais un normalien averti en vaut deux) !
=== 2ème semestre : derniers cours de M1 puis stage de M1 ===
Cours proposés en 2016-2017 :
* Géométrie (Orsay) : c'est en vérité plus un cours de topologie algébrique et topologie différentielle. Contenu intéressant (un des meilleurs cours du M1 selon pas mal de gens), en plus le prof est trop choupinou.
* Le chargé de TD un peu moins. Et le prof sait pas utiliser son tableau. Moi j'aime pas -- [[Jean-Louis]] <>
* Problèmes d’évolution (Orsay) : c'est des EDP (plutôt théoriques). Remarque : si vous prenez les 2 cours d'Orsay, dites adieu à votre fin de semaine !
* Méthodes de Monte-Carlo (X) : c'est de la simulation numérique et des probas. Contrairement à ce qu'on pourrait penser, très peu de Python (quelques TD), c'est surtout des probas théoriques.
* Groupes compacts et groupes de Lie (X) : plutôt de bons retours de la part de ceux y ayant assisté.
* Apprentissage statistique (Cachan) : dans la continuité du cours de Probas 2 en L3. Beaucoup de calculs brutaux, mais prof sympathique avec lequel le dialogue est possible (d'ailleurs le contenu du cours va peut-être changer pour être plus accessible)
* Traitement d'images (Cachan) : Traitement d'images avec Jean-Mi Morel. La charge de travail, auparavant très forte (un TP par semaine), a été allégée à 3 TP à faire à l'aide du site IPOL (pas de programmation donc), et à des exercices à présenter au tableau de temps en temps, qui comptent assez fort dans la moyenne.
Ensuite, stage de 4 mois (grosso-modo de début avril à fin juillet) où vous voulez tant que c’est pas un labo universitaire d’Île-de-France. Idem qu’en L3, c’est dur de pas le valider.
== 3ème année ==
M2 recherche ou préparation à l’agrégation.
=== Prépa agrèg ===
Faut savoir qu’il y a près de 300 places à l’agrèg de maths (en 2014). Ça la rend nettement plus facile à avoir que les autres préparées à Cachan, et d’aucuns considèrent que la prépa agrèg est en fait inutile pour passer l’agrèg. Par contre, c’est une bonne formation en maths générales (notamment algèbre, ah, là, ils en bouffent).
* Un travail sérieux et ''assidu'' est attendu. Je dis bien ''ASSIDU'' : j'ai eu la joie de découvrir à la fin du second semestre que la présence en cours comptait dans la note de M2. Et il vous faut le M2 pour pouvoir avoir l’agrégation. De manière générale, il est cadeau ce M2, mais mieux vaut ne pas se mettre F. Pascal à dos ! -- BoucletteJulie <>
Pour l’agrégation, vous avez le choix entre 4 options de modélisation :
* Option A : Proba/Stat
* Option B : Calcul scientifique (en gros Scilab !)
* Option C : Calcul formel
* Option D : Math-info
Pour ce qui est des écrits blancs, c'est plutôt une fois par mois qu'une fois toutes les deux semaines. Vous aurez la profonde joie de vous entraîner à enchaîner 6h d'algèbre le jeudi et 6h d'analyse (ou plutôt mathématiques générales, pour reprendre la nomenclature officielle) le vendredi. Je peux vous dire qu'après ça, on passe une bon week-end !
Pour ce qui est des leçons, chaque élève (non-math-info, les math-info, je sais pas trop) doit présenter au moins deux leçons de son choix (dans la limite des stocks disponibles), une par semestre, une d'analyse et l'autre d'algèbre. Les leçons restantes sont alors distribuées entre les élèves sur la base du volontariat.
Vous aurez aussi un oral blanc en janvier et un entre les écrits et les oraux. Ainsi qu'un développement blanc début janvier (qui compte pour le master).
=== M2R ===
On va essayer dans ce qui suit d’énumérer et de décrire rapidement quelques M2 suivis par les élèves du département. Cette liste est intrinsèquement non-exhaustive !
==== MVA — Mathématiques Vision Apprentissage ====
C'est un M2 basé à Cachan et attirant des élèves de Cachan, Ulm, Telecom, Polytechnique…
Le choix de cours est à la carte, il faut valider 8 cours à 4 ects (5 au premier trimestre, 3 au deuxième ou 4 et 4) et un stage à 28 ects dans l'année.
Les cours sont pour la plupart à Cachan, certains sont à Telecom Paris et d'autres à Ulm. Le choix des cours est varié (15 cours disponibles au premier trimestre, 19 au second), il est possible de valider exclusivement avec des cours d'apprentissage ou avec des cours de traitement d'image uniquement (ou évidement de faire un mixte des deux). Au deuxième trimestre, quelques cours de traitement du signal sonore sont proposés. Une majorité des cours (en particulier en traitement d'image) peuvent se valider par projet. La charge de cours par semaine est relativement faible mais le travail à la maison demandé est important (surtout juste à l'approche de la deadline des projets…). Il faut une note supérieure à 10 pour valider un cours, c'est en général aisé à obtenir d'autant que les profs sont tenus de te proposer un rattrapage en cas de mauvaise note à l'examen (ou au projet).
* Et personnellement, j'ai trouvé que les profs t'aidaient vraiment à valider. J'ai eu du mal à suivre un cours de méthode stochastique car les maths c'est pas mon truc… mais la prof m'a permis de valider le cours en rattrapage grâce à un projet de programmation (solution qui m'était parfaitement adaptée). -- ZeldAurore <>
Le stage commence début avril et dure au minimum 4 mois. Il peut se faire n'importe où (dans une thématique liée à l'enseignement du MVA). À l'issue du stage, il faut rendre un rapport écrit et il est possible de demander à l'un des profs du master de passer une soutenance. (Ce n'est pas obligatoire et je (ZeldAurore) ne suis pas sûr que ça apporte quoique ce soit… mais ça ne m'a pas porté préjudice non-plus.)
Remarques :
* C'est un master très renommé !
* En choisissant ses cours, il est possible de le valider sans savoir programmer ou en ayant du mal en maths.
* Les cours étant relativement faciles à valider, il ne faut pas oublier de faire plus que le minimum pour vraiment progresser.
* Faut vraiment pas être pressé pour avoir ses notes… (il faut parfois attendre 3 mois)
Plus d'infos : http://www.math.ens-cachan.fr/version-francaise/formations/master-mva/
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mis à jour le 26 février 2014 }}}
==== M2 Probas à Paris 6 (Jussieu/Sorbonne-Université) ====
Le M2 de probas de Jussieu. Il est organisé en un 1er semestre avec 4 cours imposés (Processus Markoviens, Calcul Stochastique, Théorèmes Limites et au choix Stats ou Nuages Poissonniens (qui est encore un cours de théorie de Markov poussée)), et un 2e semestre beaucoup plus à la carte, avec 3 cours à valider parmi environ 25 (!!!) disponibles et un mémoire ou stage qui dure au choix jusqu'à fin juin ou fin août.
Les cours sont d'un très haut niveau et les profs sont quasiment tous excellents. C'est un assez gros M2, avec entre autres des lyonnais et des ulmites qui viennent, le niveau est donc assez relevé. Les examens sont d'ailleurs surprenamment difficiles, et il faut maîtriser pleinement le cours pour espérer avoir une bonne note (au 1er semestre surtout).
Les + : profs et cours excellents, M2 réputé, énormément de liberté au 2e semestre, une responsable du M2 très compétente et très sympa.
Les - : validation difficile, notation exigeante, grosse promo
==== M2 Mathématiques de la modélisation, parcours Analyse Numérique et EDPs ====
C'est un des M2 proposés par l'université Paris VI, en collaboration avec l'École Polytechnique et l'École Nationale des Ponts et Chaussées. On peut trouver de bons renseignements sur le site [[http://www.ann.jussieu.fr/ANEDP]].
La formation proposée s'articule autour des EDPs et de l'analyse numérique, comme son nom l'indique. Attention : il est indispensable d'aimer l'analyse fonctionnelle (topologie faible, espaces de Sobolev...).
Bons points :
* De nombreux cours sont proposés, ce qui permet de choisir si on veut s'orienter plutôt EDPs théoriques, programmation C++ de la méthode des éléments finis, ou encore (ce qui est recommandé) tout dosage situé entre ces deux extrêmes.
* Les cours sont en général de bonne qualité, et certains profs sont de grandes vedettes (dans leur domaine) comme Haïm Brézis (et oui !), Fabrice Béthuel, Benoît Perthame, François Murat, Jean-Yves Chemin, etc.
* Le niveau est très bon, et ce M2 est très réputé (nombreuses propositions de stage) ; il a été suivi par Laurent Desvillettes en personne !
* On y croise des normaliens, des polytechniciens, des gens des ponts, des gens au parcours purement universitaire, et un bon nombre d'étudiants étrangers, d'où un environnement stimulant.
* La charge de travail est raisonnable, et l'emploi du temps bien conçu.
Mauvais points :
* Les cours du jeudi à l'X (c'est loin !)
* Certains cours sont particulièrement difficiles (je pense à celui de Jean-Yves Chemin, bien qu’il soit en fait aisément validé pour peu qu’on apprenne par cœur les questions de cours)
==== M2 EDP-CS à Orsay -- Équations aux Dérivées Partielles et Calcul Scientifique ====
C'est le M2 d'analyse de la fac d'Orsay. Il est très "à la carte", il faut au premier semestre valider 4 cours sur les 8 proposés (ie vous connaîtrez que la moitié de votre classe). C'est de l'analyse très théorique, sauf peut-être le cours d'éléments finis qui fait une petite ouverture, fuyez si vous voulez juste faire de la modélisation!
Les cours sont d'un très haut niveau, et donnés par des pointures dans ce domaine. Comme le M2 ANEDP de Jussieu, il permet de décrocher des stages et des thèses avec d'excellents chercheurs. Par rapport à Jussieu, justement, c'est un tout petit M2, avec du coup un très bon encadrement et plus de chances de se faire "remarquer" par un prof.
Le second semestre : deux matières en plus à valider (toujours aussi théoriques), et un mémoire, c'est à dire un stage si possible dans un labo de maths où vous êtes très libres. Mais il est aussi possible de l'effectuer en entreprise, même si bon, ça fait 1 an que vous avez pas touché à ode45 de Matlab...
Les + : de très bons profs, un bon encadrement, un M2 réputé, et c'est bien moins l'usine qu'à Jussieu.
Les - : ben, c'est Orsay quoi... Depuis Cachan, 1h15 en RER, 30min en voiture. Un des cours est à l'X (le même que celui du ANEDP), donc toujours ce problème des transports.
== 4ème année ==
M2 recherche pour ceux qui ne l’ont pas encore, et pour les autres, au choix parmi prépa agrèg, Année de Recherche Pre-doctorale à l’Étranger (ARPE), départ anticipé pour entrer en thèse avec un financement obtenu en fin de 3A, autre licence ou autre master (biologie, physique, histoire & philo des sciences, etc…).
Attention, pour demander les CDSN (Contrats Doctoraux Spécifiques Normaliens), il faut avoir fini les 4 ans de scolarité à l’ENS.
La belle époque de la thèse en 4 ans est définitivement révolue, ne faites pas comme certains et ne planifiez pas votre cursus en fonction de ça.
* Note de l’auteur : certains, ça m’inclut, malheureusement. -- WikiElvith <>
* J’ai discuté avec A. Trouvé à ce sujet aujourd’hui. Il est bon de savoir (et de faire savoir) que le choix de '''ne pas''' partir en ARPE en 4A, et de faire un master ou une licence d’autre chose, n’est pas a priori pénalisant pour les demandes de CDSN (tant qu’il n’est pas ''évident'' qu’on fait quelque chose de bidon pour contourner l’ARPE). Les mentions obtenues en L3, M1 et M2 ont notamment l’air de bien plus peser, ainsi que le fait de demander une thèse en province (plein de place) ou dans le centre de Paris ou à Orsay (moins de place dans ces deux cas). Par ailleurs, même s’il arrive que des demandes de CDSN soient infructueuses, ça reste rare et il ne faut pas trop s’inquiéter (tant qu’on n’a pas fait de CIR ou de rattrapages à répétition, par exemple), surtout en maths (filière assez privilégiée apparemment). Enfin, A. Trouvé recommande de faire une 4A dans tous les cas, et d’essayer d’avancer la thèse officieusement en parallèle de ce qu’on fait en 4A, plutôt que de faire un départ anticipé de l’École. D’après lui, 3 ans pour une thèse de maths, c’est vraiment juste, et c’est bien d’avoir un peu de marge. Notez bien que son avis a a priori une valeur supérieure à celle de n’importe quel prof du département vu qu’en tant que directeur c’est lui qui donne l’aval pour la demande de CDSN. -- WikiElvith <>
=== ARPE (Année de Recherche Prédoctorale à l’Étranger) ===
Une nouveauté imposée au département par Zalio & co à la rentrée 2013!
* Ça tombait bien pour moi, je savais pas quoi faire de ma quatrième année d'ENS :-P -- Cécile
Il s'agit d'un stage à l'étranger, idéalement de 10 mois, et dans un labo. Il faut avoir un responsable de stage là-bas et un tuteur à Cachan. Au milieu du stage, il faut envoyer un rapport au tuteur, et à la fin du stage, réaliser un poster, un rapport de stage et une présentation orale, qui sera présentée au labo d'accueil et à l'ENS à la rentrée.
Le but à terme est de suivre le modèle des bio, qui font une ARPE quand ils ne passent pas l'agreg. Dans l'idéal donc, il faudrait trouver un maître de stage l'année précédente, et proposer au département un sujet de stage vers juin-juillet, qu'ils valident ou non. S'ils valident, départ en septembre-octobre, sinon, faut trouver un autre sujet ou une autre destination.
Attention : en Europe pas de problème, mais si vous voulez faire ça aux États-Unis il faut préparer le visa à l'avance ! Même topo pour la Russie et autres pays paranos.
Le but de l'année ARPE est aussi de se frotter un peu à l'anglais : oui, Lausanne ça peut être vachement bien, mais bon, tant qu'à faire... Ratissez large ! C'est pas rémunéré par l'université normalement, donc ils ont pas trop de raisons de vous refuser.
* Ma reco : Helsinki, c'est cool :-) (et j'ai trouvé le stage en octobre mais... chut!) -- Cécile
= Des (super) vieux trucs (super) pas à jour voués à (super) disparaître =
Les infos sur ces 2 M2 n’ont pas été vérifiées et ne sont probablement pas à jour. Mais à titre informatif, autant les laisser là, non ? -- WikiElvith <>
==== M2 Mathématiques et Modélisation, Mention Mathématiques Appliquées ou Probas/Stats, Lille 1 ====
[[http://ufr-math.univ-lille1.fr/Formation/Formation-2009-2010/Masters-mathematiques/Master+II/Mathematiques-et-Modelisation-Recherche-Maths-Appliquees/?info=prog|Le site web du Master]]
Deux parcours : Probas/Stats ou Analyse Numérique. MissPauline l'a suivi en Analyse Numérique en 2006-2007.
Dans les deux parcours, le principe est le suivant :
* Au premier trimestre (septembre-décembre) : 3 cours fondamentaux, plus un module "informatique" (calcul sci ou probas).
* Au deuxième trimestre (janvier-mars) : 3 cours de spécialisation, "au choix" parmi une liste assez restreinte
* Troisième trimestre (avril-juin) : stage avec rédaction d'un mémoire, soutenu fin juin.
À titre d'exemple, les cours proposés en 2006-2007 en analyse numérique étaient :
'''En cours de tronc commun :'''
* ''Analyse fonctionnelle appliquée'' : cours prévu pour (re)donner de bonnes bases en analyse fonctionnelle pour les deux branches (analyse numérique et probas), mais en pratique s'est trop attardé sur du déjà vu et revu (Banach, L^p, n'a qu'effleuré les Sobolev...)
* ''Méthodes numériques pour les grands systèmes linéaires et non linéaires'' : intéressant tant pour le contenu du cours que pour l'aspect démarche de recherche
* ''Techniques mathématiques et méthodes numériques pour les problèmes d'évolution et d'optimisation'' : un cours très intéressant, où à travers plein d'exemples variés, on se familiarise avec les méthodes utilisées en EDP...
* ''CAO et modélisation géométrique de courbes'' : je ne peux rien vous en dire, ne l'ayant pas suivi (ni le suivant sur les surfaces)
'''En cours de spécialisation :'''
* ''Simulation des modèles mathématiques de la physique des plasmas'' : cours intéressant car retraçant toute la chaîne des étapes concernant un problème physique concret : théorie, modélisation, mise en équation, simplification des équations, étude de stabilité...
* ''Analyse mathématique et simulation pour les lois de conservation'' : Encore un cours très bien fait et intéressant, tant pour la partie théorie, que pour la partie simulation, que pour le parallèle entre les deux !
* ''Méthodes d'éléments finis'' : un incontournable...
* ''CAO et modélisation géométrique de surfaces''
'''Avantages / inconvénients :''' Principalement, contrairement aux Masters pré-cités, c'est un Master non-parisien ! ça a son lot de caractéristiques que chacun verra comme des avantages ou des inconvénients selon le cas. Entre autres :
* En tant que Normalien, on est vraiment choyé quand on débarque en Province.
* Petite promo (7 mon année), les profs sont impliqués, sympas et disponibles.
* C'est à Lille, qui est vraiment une ville très vivante et très agréable à vivre. ''Les gens du Nord ont dans le coeur le soleil qu'ils n'ont pas dehors'' :) Évidemment, pour ceux qui préfèrent rester en région parisienne...
* N'est peut-être pas ardu comme un M2 de région parisienne spécialisé en EDP (avantage ou inconvénient selon le point de vue...)
* Néanmoins la plupart des cours sont de bon niveau, intéressants, et forment un ensemble plutôt cohérent.
* L'analyse numérique se réduit pratiquement aux EDP (à l'exception du cours sur la résolution de systèmes (non)linéaires), donc pour faire vraiment de l'analyse numérique hors EDP, ce n'est pas suffisant. Par contre pour ceux qui veulent continuer en EDP, ça fait une bonne ouverture.
* La soutenance du mémoire se fait fin juin, ce qui préserve les grandes vacances ! La contrepartie est que le stage est vraiment court (3 mois)
Il y a aussi un Master de Maths Fondamentales, sur lequel je ne peux rien vous dire de plus que d'aller voir [[http://www.univ-lille1.fr/math/Formations/Presentation_formations/Master%20Maths%20Fonda/Master_Maths_Fondamentales.htm|là]].
==== M2 Mathématiques Appliquées à l'Économie et la Finance spécialité MMMEF (à Paris I) ====
En version complète: ''Mathématiques Appliquées à l'Économie et la Finance'' spécialité ''Modélisation et Méthodes Mathématiques pour l'Économie et la Finance.''
C'est un M2 pour les fans d'économétrie et de finance. Il a lieu à la maison des sciences économiques, au dessus de la Place d'Italie (métro Campo Formio), soit à 30min de Cachan. Il est en collaboration avec l'école des ponts et chaussées et l'ENSAE. C'est un bon moyen pour faire des mathématiques et de l'économie en même temps, même si les mathématiques restent prédominantes (au moins dans ma filière).
Cette spécialité du M2 se décompose en 3 filières, qui ont pas mal de cours en commun:
* Modèles Mathématiques en économie et Jeux
* Finance Mathématique
* Optimisation et recherche opérationnelle
Le premier trimestre est consacré à des cours de base en mathématiques et en économie puis les cours se spécialisent un peu plus au second trimestre. Le reste de l'année est réservée pour le stage (3 mois min.).
'''Bons points:'''
* choix de cours assez vaste
* plusieurs orientations possibles: on peut choisir d'aller plus vers les math ou plus vers finance
* pas mal de débouchés et de stages
* un mélange intéressant entre Mathématiciens et Économistes
* comme il y a beaucoup de cours, on est peu nombreux en cours en général (une quinzaine au premier semestre, entre 2 et 10 au second)
* Des profs très sympa: on peut facilement les aborder surtout au second semestre où il n'y a plus beaucoup d'élèves par modules
* Beaucoup de séminaires et de colloques proposés et certains cours sont en fait le suivi de ces séminaires
'''Mauvais points:'''
* C'est un peu loin
* Comme certains viennent d'éco, d'autres de math, le niveau est plutôt bas pour permettre à chacun de suivre dans les matières qu'il ne connaît pas.
''je vous en dirai plus quand je l'aurai fini''
= Les matheux =
/SesMembres
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