Putain cette page est tellement pas à jour… Faudrait que je m’en occupe, mais Flemme™ ! -- WikiElvith 2013-11-07 00:59:28
Le site du département : http://www.dptmaths.ens-cachan.fr/
Le serveur ssh du département : ssh.dptmaths.ens-cachan.fr
Sommaire
- Des trucs à peu près à jour
-
Des (super) vieux trucs (super) pas à jour voués à (super) disparaître
- M2 MVA — Mathématiques Vision Apprentissage
- M2 Mathématiques de la modélisation, parcours Analyse Numérique et EDPs
- M2 Mathématiques et Modélisation, Mention Mathématiques Appliquées ou Probas/Stats, Lille 1
- M2 Mathématiques Appliquées à l'Economie et la Finance spécialité MMMEF (à Paris I)
- DEA Mathématiques de mathématique fondamentale (option théorie des nombres)
- L'Agreg'
- Autres Cursus
- A ajouter
Des trucs à peu près à jour
Le département A1, introduction
Il était une fois, au premier étage du bâtiment Cournot — ah non, au troisième — ah non, au Laplace — ah non, à P VII — ah, bah en fait on sait pas — un département constitué d’irréductibles mathématiciens (ou wannabe-mathématiciens pour les plus jeunes, ou matheux pour les moins fiers). Sous l’égide de Frédéric Pascal, Alain Trouvé, Claudine Picaronny, Laurent Desvillettes, Frédéric Hélein, et tant d’autres, ils découvraient et étudiaient les mathématiques. Plus précisément, parce que l’algèbre c’était vraiment pas leur fort, ils étudiaient l’analyse et ses nombreux et passionnants sous-domaines : EDP, probas — stats, analyse complexe, géométrie différentielle, traitement du signal, analyse numérique — quoi quoi quoi, depuis quand c’est passionnant l’analyse numérique ? — ta gueule, toi. Leurs parcours variaient, surtout à partir de la troisième année, mais tous étaient guidés par un sens profond de l’Art, de la Reine des Sciences, de la Discipline Au-Dessus De Toutes Les Autres, de la Discipline Sans Laquelle Les Autres ne Feraient Rien, etc. La modestie et la tolérance vis-à-vis des physiciens, chimistes et autres so-called-scientists les caractérisaient. Parmi ces héros se glissaient quelques immigrés du département A0 — informatique. On avait beau leur expliquer que, de toute façon, ce qu’ils faisaient c’était bel et bien des maths et que jamais ils ne se décriraient comme « informaticiens », ceux-ci restaient farouchement attachés à leur double cursus et à leurs horaires aménagés. Faut dire que l’agrèg A0, ben, comment dire… Qu’on considère le 1er ou le 3ème étage du Cournot, les A1 travaillaient dans tous les cas sous les pieds des D2 et des D3.
- Note de l’auteur : j’emploierai par la suite le terme de « sciences subjectives » pour désigner les D{2,3}, et le terme de « sciences objectives » pour désigner les {A,B}*. Je trouve ces termes bien plus précis et moins connotés que « sciences dures » (sciences molles ?) ou « sciences humaines » (sciences inhumaines ?).
- PS : une question légitime serait alors de savoir où ranger les « sciences » telles que l’archéologie ou la linguistique. Si la réponse n’est pas claire, alors c’est que cette terminologie n’est pas plus heureuse que les autres. Je dirais donc que comme elles étudient des produits de l’Homme-e-s et que la part d’interprétation et de choix idéologique est comparable à celle des D*, ce sont des sciences subjectives. Mais je dérive, je dérive.
Ils travaillaient sous ceux qui faisaient des sciences subjectives, donc, mais il ne faudrait pas en tirer de quelconques conclusions hâtives. Avant tout, ils savaient que leur supériorité était indéniablement intellectuelle, et que les arguments du type « mon étage est plus haut que le tien, na na na na nère » n’auraient fait que les rabaisser inutilement à une compétition pour une supériorité matérielle, physique, dont ils n’avaient évidemment que faire. Ensuite, étant plus près du rez-de-chaussée, ils disposaient d’un avantage considérable sur leurs voisins du dessus : une proximité renforcée avec l’extérieur, et notamment avec {choisir le terme adapté selon le matheux considéré : la Kfet, les chambres du CROUS, la Med, le RU, le bureau du BdS, les machines à café}. Au département A1, on trouvait aussi bien des bosseurs acharnés — si si, vous savez, ceux qui ont donné sa réputation sulfureuse au département — que des glandeurs — comme l’auteur de ces quelques lignes. La majorité des effectifs se situaient quelque part au milieu de ces deux extrêmes, mais il est vrai qu’il fallait parfois se battre un peu pour organiser un repas de promo ou un [pot] correct. À propos de [pot], les A1 étaient de grands adeptes du « [pot] de département ». Plutôt que de multiplier des [pot]s moyens (1A1, 2A1, 3A1, etc.), la tradition voulait que seul un vaste et unificateur « [pot] A1 » ait lieu chaque année. Cela avait notamment l’avantage de permettre de compenser la faible proportion d’élèves motivés en partant d’un effectif total nettement plus important. Cela permettait également, chaque année, aux petits jeunes de passer un bon moment avec les Grands Anciens du département — les 3 et 4A, évidemment, mais aussi certains chargés de TD ou enseignants en lycée ! Maintenant que l’ambiance générale du département est posée, attaquons-nous à une description un peu plus en détail du cursus.
Le cursus
1ère année
On fait la L3. Au premier semestre, cours au Cournot, au second, stage à mi-temps au CMLA et quelques cours de M1 à P7 pour commencer le M1 en 2A avec déjà quelques ECTS.
1er semestre
Intégration — probas avec A. Trouvé, Calcul diff et Analyse numérique des EDO avec F. Pascal, Algèbre avec quelqu’un de P7, Analyse hilbertienne avec quelqu’un du CMLA, et un module d’ouverture (au choix : modélisation des phénomènes de la nature avec F. Pascal (oui oui oui, encore, nous aussi on se demande comment il trouve le temps de publier à cette période de l’année), algorithmique avec P. Gastin et M. Habib (dpt info), calculabilité logique (dpt info), mécanique quantique à P6 (dpt physique)).
Encore plein de TD, c’est cool, ça fait bosser.
F. Pascal file du boulot (à la fois des DM tous les 15 jours en analyse numérique et quelques DM en calcul diff), ça force à bosser et c’est pas un mal même si parfois c’est chiant.
2nd semestre
Cours de probabilités & processus à P7 avec Giacomin obligatoire. Entre un et trois cours (au choix) parmi EDP, Stats, Stats bayésiennes.
Le cours d’EDP est un vrai cours théorique (au grand désespoir de F. Pascal qui aurait voulu qu’on fasse de l’analyse numérique des EDP), malheureusement on n’a pas tout à fait le bagage en analyse fonctionnelle nécessaire et c’est un peu dur de prendre du recul.
Le stage au CMLA est (forcément) orienté très fortement maths applis, et notamment imagerie. Ça peut difficilement mal se passer (les notes, à mon année, ne sont pas descendues en-dessous de 14), même si c’est pas forcément passionnant (j’ai plus eu l’impression de faire un stage de C qu’un stage de maths, et ce sentiment est pas mal partagé).
2ème année
1er semestre
Cours de M1 à P7, au choix parmi Algèbre (recommandé pour les futurs agrégatifs mais finalement pas nécessaire, si j’ai bien suivi), Théorie spectrale avec F. Helein, Géométrie différentielle avec D. Bennequin.
Cours de M1 à Cachan obligatoires : Analyse fonctionnelle avec L. Desvillettes et Analyse complexe avec C. Picaronny.
Un cours « orange » à choisir parmi Regards croisés maths — physique (une série de mini-confs sur des problèmes de modélisation mathématique en physique et bio) et d’autres dont je ne me souviens plus.
2ème semestre
En janvier et février, avant le stage, cours d’appoint à Cachan pour finir de réunir les ECTS quand c’est nécessaire. C’est la grosse période glandouille, attention au piège. Choix de cours parmi Approximation des EDP avec F. Pascal, Calcul extérieur avec F. Helein, Arithmétique, et d’autres.
Ensuite, stage de 5 mois (grosso-modo de début mars à fin juillet) où vous voulez tant que c’est pas un labo universitaire d’Ile-de-France. Idem qu’en L3, c’est dur de pas le valider.
3ème année
M2 recherche ou préparation à l’agrégation.
M2R
(cf. liste non-exhaustive dans le bas de la page)
Prépa agrèg
Faut savoir que y’a près de 400 places à l’agrèg de maths (en 2014). Ça la rend nettement plus facile à avoir que les autres préparées à Cachan, et d’aucuns considèrent que la prépa agrèg est en fait inutile pour passer l’agrèg. Par contre, c’est une bonne formation en maths générales (notamment algèbre, ah, là, ils en bouffent).
4ème année
M2 recherche pour ceux qui ne l’ont pas encore, et pour les autres, au choix parmi prépa agrèg, Année Pleine de Recherche à l’Étranger (ARPE), départ anticipé pour entrer en thèse avec un financement obtenu en fin de 3A, autre licence ou autre master (biologie, physique, histoire des sciences, etc…).
Attention, pour demander une ASN, il faut avoir fini les 4 ans de scolarité à l’ENS.
La belle époque de la thèse en 4 ans est définitivement révolue, ne faites pas comme moi (WikiElvith) et ne planifiez pas votre cursus en fonction de ça.
Des (super) vieux trucs (super) pas à jour voués à (super) disparaître
M2 MVA — Mathématiques Vision Apprentissage
C'est un M2 basé à Cachan et attirant des élèves de Cachan, Ulm, Telecom, Polytechnique…
Le choix de cours est à la carte, il faut valider 8 cours à 4 ects (5 au premier trimestre, 3 au deuxième ou 4 et 4) et un stage à 28 ects dans l'année.
Les cours sont pour la plupart à Cachan, certains sont à Telecom Paris et d'autres à Ulm. Le choix des cours est varié, il est possible de valider exclusivement avec des cours d'apprentissage ou avec des cours de traitement d'image uniquement (ou évidement de faire un mixte des deux). Au deuxième trimestre, quelques cours de traitement du signal sonore sont proposés. Une majorité des cours (en particulier en traitement d'image) peuvent se valider par projet. La charge de cours par semaine est relativement faible mais le travail à la maison demandé est important (surtout juste à l'approche de la deadline des projets…). Il faut une note supérieure à 10 pour valider un cours, c'est en général aisé à obtenir d'autant que les profs sont tenus de te proposer un rattrapage en cas de mauvaise note à l'examen (ou au projet).
Et personnellement, j'ai trouvé que les profs t'aidaient vraiment à valider. J'ai eu du mal à suivre un cours de méthode stochastique car les maths c'est pas mon truc… mais la prof m'a permis de valider le cours en rattrapage grâce à un projet de programmation (solution qui m'était parfaitement adaptée). -- NativeeKing 2014-02-26 13:27:31
Le stage commence début avril et dure au minimum 4 mois. Il peut se faire n'importe où (dans une thématique liée à l'enseignement du MVA). À l'issue du stage, il faut rendre un rapport écrit et il est possible de demander à l'un des profs du master de passer une soutenance (ce n'est pas obligatoire et je (NativeeKing) ne suis pas sûr que ça apporte quoique ce soit… mais ça ne m'a pas porté préjudice non-plus.).
Remarques :
- C'est un master très renommé !
- En choisissant ses cours, il est possible de le valider sans savoir programmer ou en ayant du mal en maths.
- Les cours étant relativement faciles à valider, il ne faut pas oublier de faire plus que le minimum pour vraiment progresser.
- Faut vraiment pas être pressé pour avoir ses notes… (il faut parfois attendre 3 mois)
Plus d'infos : http://www.math.ens-cachan.fr/version-francaise/formations/master-mva/
M2 Mathématiques de la modélisation, parcours Analyse Numérique et EDPs
C'est un des M2 proposés par l'université Paris VI, en collaboration avec l'Université Paris-Nord, l'École Normale Supérieure (Ulm), l'École Polytechnique et l'École Nationale des Ponts et Chaussées. On peut trouver de bons renseignements sur le site http://www.ann.jussieu.fr/ANEDP. La formation proposée s'articule autour des EDPs et de l'analyse numérique, comme son nom l'indique. Attention : il est indispensable d'aimer l'analyse fonctionnelle (topologie faible, espaces de Sobolev...), et fortement recommandé d'avoir suivi (et apprécié!)le module de M1 de Frédéric Lagoutière EDP et approximations (pour ceux qui font leur M1 à Paris VII)
Bons points :
- De nombreux cours sont proposés, ce qui permet de choisir si on veut s'orienter plutôt EDPs théoriques, programmation C++ de la méthode des éléments finis, ou encore (ce qui est recommandé) tout dosage situé entre ces deux extrêmes.
- Les cours sont en général de bonne qualité, et certains profs sont de grandes vedettes (dans leur domaine) comme Haïm Brézis (et oui !), Fabrice Béthuel, Benoît Perthame, François Murat, Jean-Yves Chemin, etc...
- Le niveau est très bon, et ce M2 est très réputé (nombreuses propositions de stage) ; il a été suivi par Laurent Desvillettes en personne !
- C'est à Chevaleret, endroit beaucoup plus agréable que Jussieu, à côté de la BNF et du MK2.
- On y croise des normaliens, des polytechniciens, des gens des ponts, des gens au parcours purement universitaire, et un bon nombre d'étudiants étrangers, d'où un environnement stimulant.
- La charge de travail est raisonnable, et l'emploi du temps bien conçu (édit: tu parles! les deux cours intéressants sont le lundi matin et le vendredi soir!).
Mauvais points :
- Un cours à l'X (c'est loin !)
- Certains cours sont particulièrement difficiles (je pense à celui de Jean-Yves Chemin)
Voilà, je ne peux que vous encourager à le suivre !
M2 Mathématiques et Modélisation, Mention Mathématiques Appliquées ou Probas/Stats, Lille 1
Deux parcours : Probas/Stats ou Analyse Numérique. MissPauline l'a suivi en Analyse Numérique en 2006--2007.
Dans les deux parcours, le principe est le suivant :
- Au premier trimestre (septembre-décembre) : 3 cours fondamentaux, plus un module "informatique" (calcul sci ou probas).
- Au deuxième trimestre (janvier-mars) : 3 cours de spécialisation, "au choix" parmi une liste assez restreinte
- Troisième trimestre (avril-juin) : stage avec rédaction d'un mémoire, soutenu fin juin.
A titre d'exemple, les cours proposés en 2006--2007 en analyse numérique étaient :
En cours de tronc commun :
Analyse fonctionnelle appliquée : cours prévu pour (re)donner de bonnes bases en analyse fonctionnelle pour les deux branches (analyse numérique et probas), mais en pratique s'est trop attardé sur du déjà vu et revu (Banach, L^p, n'a qu'effleuré les Sobolev...)
Méthodes numériques pour les grands systèmes linéaires et non linéaires : intéressant tant pour le contenu du cours que pour l'aspect démarche de recherche
Techniques mathématiques et méthodes numériques pour les problèmes d'évolution et d'optimisation : un cours très intéressant, où à travers plein d'exemples variés, on se familiarise avec les méthodes utilisées en EDP...
CAO et modélisation géométrique de courbes : je ne peux rien vous en dire, ne l'ayant pas suivi (ni le suivant sur les surfaces)
En cours de spécialisation :
Simulation des modèles mathématiques de la physique des plasmas : cours intéressant car retraçant toute la chaîne des étapes concernant un problème physique concret : théorie, modélisation, mise en équation, simplification des équations, étude de stabilité...
Analyse mathématique et simulation pour les lois de conservation : Encore un cours très bien fait et intéressant, tant pour la partie théorie, que pour la partie simulation, que pour le parallèle entre les deux !
Méthodes d'éléments finis : un incontournable...
CAO et modélisation géométrique de surfaces
Avantages / inconvénients : Principalement, contrairement aux Masters pré-cités, c'est un Master non-parisien ! ça a son lot de caractéristiques que chacun verra comme des avantages ou des inconvénients selon le cas. Entre autres :
- En tant que Normalien, on est vraiment choyé quand on débarque en Province.
- Petite promo (7 mon année), les profs sont impliqués, sympas et disponibles.
C'est à Lille, qui est vraiment une ville très vivante et très agréable à vivre. Les gens du Nord ont dans le coeur le soleil qu'ils n'ont pas dehors Evidemment, pour ceux qui préfèrent rester en région parisienne...
- N'est peut-être pas ardu comme un M2 de région parisienne spécialisé en EDP (avantage ou inconvénient selon le point de vue...)
- Néanmoins la plupart des cours sont de bon niveau, intéressants, et forment un ensemble plutôt cohérent.
- L'analyse numérique se réduit pratiquement aux EDP (à l'exception du cours sur la résolution de systèmes (non)linéaires), donc pour faire vraiment de l'analyse numérique hors EDP, ce n'est pas suffisant. Par contre pour ceux qui veulent continuer en EDP, ça fait une bonne ouverture.
- La soutenance du mémoire se fait fin juin, ce qui préserve les grandes vacances ! La contrepartie est que le stage est vraiment court (3 mois)
Il y a aussi un Master de Maths Fondamentales, sur lequel je ne peux rien vous dire de plus que d'aller voir là.
M2 Mathématiques Appliquées à l'Economie et la Finance spécialité MMMEF (à Paris I)
En version complète: Mathématiques Appliquées à l'Economie et la Finance spécialité Modélisation et Méthodes Mathématiques pour l'Economie et la Finance.
C'est un M2 pour les fans d'économétrie et de finance. Il a lieu à la maison des sciences économiques, au dessus de la Place d'Italie (métro Campo Formio), soit à 30min de Cachan. Il est en collaboration avec l'école des ponts et chaussées et l'ENSAE. C'est un bon moyen pour faire des mathématiques et de l'économie en même temps, même si les mathématiques restent prédominantes (au moins dans ma filière).
Cette spécialité du M2 se décompose en 3 filières, qui ont pas mal de cours en commun:
- Modèles Mathématiques en économie et Jeux
- Finance Mathématique
- Optimisation et recherche opérationnelle
Le premier trimestre est consacré à des cours de base en mathématiques et en économie puis les cours se spécialisent un peu plus au second trimestre. Le reste de l'année est réservée pour le stage (3 mois min.).
Bons points:
- choix de cours assez vaste
- plusieurs orientations possibles: on peut choisir d'aller plus vers les math ou plus vers finance
- pas mal de débouchés et de stages
- un mélange intéressant entre Mathématiciens et Economistes
- comme il y a beaucoup de cours, on est peu nombreux en cours en général (une quinzaine au premier semestre, entre 2 et 10 au second)
- Des profs très sympa: on peut facilement les aborder surtout au second semestre où il n'y a plus beaucoup d'élèves par modules
- Beaucoup de séminaires et de colloques proposés et certains cours sont en fait le suivi de ces séminaires
Mauvais points:
- C'est un peu loin
- Comme certains viennent d'éco, d'autres de math, le niveau est plutôt bas pour permettre à chacun de suivre dans les matières qu'il ne connaît pas.
je vous en dirai plus quand je l'aurai fini
DEA Mathématiques de mathématique fondamentale (option théorie des nombres)
Ce DEA est proposé par l'université de Paris VII en collaboration avec l'université Paris VI. Ce DEA ainsi que l'équivalent à Paris VI (algèbre et géométie) sont réservés aux algebristes comme le nom le laissait deviner. Les différents cours proposés contiennent les matières suivantes: théorie des groupes, géométrie algébrique, arithmétique, géométrie différencielle et bien d'autres. Vous n'êtes pas obligé d'aimer toutes les matières citées car vous serez obligés de choisir qu'1 ou 2 cours. Par exemple j'ai suivi les cours sur les formes modulaire et sur les nombres p-adiques puis au second semestre sur les fonctions L et les représentations p-adiques. Je parlerai surtout de ces cours
Bons points :
- De nombreux cours sont proposés qui couvrent beaucoup de domaines de l'algèbre. Malheureusement on ne connait pas ces domaines avant le dea. Il faut donc se renseigner avant ou suivre plus de cours au début si on est pas sûr de son choix.
- Les secretaires à Paris 7 sont vraiment très sympa, n'hesitant pas à passer plus d'une heure par jour pendant plus d'une semaine pour inscrire 3 élèves en DEA alors qu'on a pas notre maitrise.
- Le fait de ne suivre que 2 cours permet d'avoir des semaines de 10 heures (voir moins), je n'avais pas cours ni le mardi, ni le jeudi. Au second semestre je suis en Week end dès le mercredi soir.
- On y croise des normaliens, des polytechniciens, des gens de la fac, des profs de lycées, et même des chercheurs et quelques étudiants étrangers.
- Les profs acceptent facilement de vous prendre en stage et certains sont très sympa (Nekovar, Vigneras).
- Chevaleret est vraiment un endroit agréable. Ca change de Jussieu!
Mauvais points :
- Les cours que j'ai suivi sont particulièrement difficiles. Un de nos profs supposait qu'on connaissait beaucoup de géométrie différentielle, de groupe de Lie, de surface de Riemmann.... Il faut être motivé.
- Beaucoup de travail personnel. Les cours sont impossibles à comprendre sur place (parfois après 5 minutes on est perdu), il faut donc pas mal travailler dans des livres pour pouvoir suivre.
- Comme on ne connait pas la matière avant on peut être dégouté après un semestre intensif dessus. Attention aux choix des cours/ de ce dea: les cours une fois commencé depuis quelques semaines deviennent incompréhensible pour un débutant: impossible de changer...(C'est vrai pour tous les dea)
- Chevaleret est à Paris, il faut quand même y aller.
L'Agreg'
Bah que dire de cette année passionnante? Un travail sérieux est demandé: des épreuves écrites toutes les deux semaines, des leçons à préparer toute l'année, des cours pour redonner les bases (et pour certains domaines les découvrir). Bref un emploi du temps chargé.
Mon peu de recul m'en fait écrire très peu! Qu'un ancien s'exprime!
Autres Cursus
Bon, on peut en entrant à Cachan suivent d'autres cursus que celui qui est expliqué plus haut. En voici un petit descriptif.
La double maîtrise
En deuxième année, plutôt que de partir comme un fou faire son DEA, on peut choisir de faire une double maîtrise maths-info par exemple. Il vaut mieux avoir suivi des enseignements d'info durant la licence en première année. Pour plus d'info (sic!), se renseigner auprès du département d'info.
On peut aussi refaire complètement un M1 de mathématiques. Cela concerne les gens qui, à l'issue de la 1ere année, ne se sentent pas d'attaque pour un M2 ou qui n'ont pas suivi les cours qu'ils auraient voulu en M1 à Jussieu. Dans ce cas, autant choisir un M1 plus corsé (je préconise celui d'orsay) et suivre des cours que vous n'avez pas vu (si possible maths pures). Cela permet aussi d'aborder l'agreg en ayant revu pas mal de maths pures. Enfin, pour casser un mythe que diffusent certains profs : faire un M2 n'apporte rien pour l'agreg, donc si c'est votre priorité c'est une bonne idée. (en tout cas pour moi ca a marché)
Le cursus ENSAE
Pour les mordus de statistiques et d'économie, il est possible de profiter de la formation de l'ENSAE. Plusieurs possibilités sont ouvertes: s'inscrire comme auditeur libre à l'ENSAE en obtenant l'autorisation auprès de M. Motchane (et en le faisant se bouger comme toujours), on peut aussi tenter de faire valider certains des modules de l'ENSAE (que pour le coup on valide) dans sa maîtrise de maths. Enfin, il y a LE cursus. Il est possible en quatrième année (ou en troisième si on ne passe pas l'Agreg') de partir suivre la formation de la troisième année de l'ENSAE: pour cela, il faut plusieurs prérequis: avoir suivi en auditeur libre les cours de macro- et de micro-économie de l'ENSAE de deuxième année et de première année, puis, en fin de deuxième année, s'être fait recommandé auprès de l'ENSAE par le directeur de notre département pour pouvoir suivre un cursus d'harmonisation de 10 semaines, avec des polytechniciens, dont il faut valider les modules. Après cette validation, vous êtes bon pour aller suivre la quatrième année là bas. Et bien sûr, on en sors avec le diplôme de l'ENSAE....
A ajouter
Bon, j'ai fait ça pour lancer le mouvement, c'est pas forcément très intéressant, donc à modifier et compléter ...
Ça manque de deuxièmes années pour s'exprimer, ici! Et de vieux aussi...
mis à jour le 26 février 2014