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Les questions/réponses initiales (le 10/5/2006) de cette FAQ ont été recopiées depuis http://www.ens-cachan.fr/representants-eleves/faq/index.html. Merci aux représentants des élèves de l'époque pour cette initiative !


Divers

Quelles démarches doit-on suivre pour payer ses impôts ?

[Cette réponse a été validée par Monsieur Savattero, directeur de la formation de l'ENSC et Madame Alasluquetas du service Scolarité.]

Ah.... les impôts. On devient normalien, on reçoit ses premiers salaires et on oublie qu'un jour, il faudra payer des impôts. Et quand la note tombe, si l'on se s'y est pas préparé, le coup est rude. Il faut donc y penser à l'avance.

Pour commencer, il vous appartient, la première année où vous intégrez de déclarer vos salaires de septembre à décembre. Soit vous les déclarez avec vos parents et rien ne change par rapport aux années précédentes. Soit vous les déclarez seul et, dans ce cas, la première année vous n'êtes pas imposable. Pour les déclarer, rien de plus simple : il vous suffit de demander un imprimé à n'importe quel centre des impôts et de le renvoyer, dûment rempli et avant la date officielle, au centre des impôts de votre lieu de résidence. Pour ceux qui résident sur le campus, il faut le renvoyer au centre des impôts de Villejuif dont voici l'adresse :

TRESORERIE de Villejuif
9 place du Moustier
94807 Villejuif Cedex

Vous pouvez aussi vous essayer à remplir votre avis d'imposition sur internet via le site des impôts.

Une fois cette première déclaration faite, tous les ans, votre centre vous enverra chez vous en février votre nouvel avis d'imposition à remplir. Il ne vous reste plus qu'à penser à faire suivre votre courrier si vous déménagez.

Arrive alors la deuxième année et là, vous déclarez, normalement, 12 salaires et vous devenez imposable. Il faut s'attendre à payer à peu prés l'équivalent d'un salaire mensuel de normalien.

Dernière petite chose : vous pouvez, dès la première année, vous faire mensualiser, mais il faut le demander à votre centre des impôts au plus tard au mois de décembre de l'année précédent celle où vous voulez être mensualisé.

Comment prendre une année de congé ?

[Cette réponse a été validée par Monsieur Savattero, directeur de la formation de l'ENSC et Madame Alasluquetas du service Scolarité.]

Il existe à l'École plusieurs types de congés :

Ce dernier est en général celui qui est sous-entendu par l'expression "prendre un congé". On peut prendre au plus deux ans cumulés de CCP et ils se prennent par année entières. Pendant ces congés, on n'est pas rémunéré et on perd le statut de fonctionnaire stagiaire, mais on peut garder les mêmes droits que les normaliens à l'École (bibliothèque...).

Pour que ce congé soit accepté, le directeur de l'École doit avaliser le projet de l'année que lui soumet l'élève.

Pratiquement, il faut demander, au moins deux mois avant le début de prise d'effet du congé, au secrétariat de son département le formulaire adapté (il y en a 3 : un quand le congé a lieu en fin de scolarité, un quand le congé permet de faire un stage professionnel et un dernier dans le cas général). Ces formulaires sont aussi disponibles sur l'intranet, rubrique "situation pédagogique". Mais insistons sur le fait qu'il vaut mieux avoir mûri son projet en concertation avec son département.

Enfin, n'oublions pas de préciser que, au bout d'un an, à l'issue du congé, il faut remplir un nouvel imprimé pour réintégrer sa scolarité et son département, imprimé que l'on trouve au même endroit.

Pour plus de précisions sur le statuts des personnes en congés, voire le règlement intérieur de l'École et plus particulièrement :

    Article 4 bis - Les interruptions de scolarité
    I - Congé pour insuffisance de résultat (CPIR) : (Cf. décret 1987 - Article 30)

    L'élève est mis en congé pour insuffisance de résultat sur décision du directeur de l'École après avis motivé du Conseil de département. Dans cette situation, l'élève n'est plus rémunéré et perd son statut de fonctionnaire-stagiaire. Il peut toutefois, à sa demande, conserver à l'École les droits d'usage des normaliens pour le redoublement de l'année d'étude infructueuse : suivi des cours, stage en entreprise, accès à la bibliothèque et aux résidences. Il doit dans ce cas, respecter le règlement intérieur de l'École. Un élève ne peut bénéficier de ce congé plus d'une fois au cours de sa scolarité.
    II - Congé pour convenances personnelles (CCP) (Cf. décret 1987 - Article 31)

    L'élève peut être mis en congé à sa demande après examen par le directeur de l'École de son projet d'activité pour l'année. Dans cette situation, l'élève n'est pas rémunéré et perd son statut de fonctionnaire-stagiaire. Il peut toutefois, à sa demande, conserver à l'École les droits d'usage des normaliens. Il doit dans ce cas respecter le règlement intérieur de l'École. La durée cumulée de ces congés, pris par année entière, ne peut excéder deux ans.
    III - S.N.A. (Cf. loi n°97-1019 du 28 octobre 1997 portant réforme du service national)
    IV - Congé de maternité

    Dans le cas d'une rupture d'activité préalable ou postérieure à un congé de maternité, l'École peut solliciter un redoublement avec traitement. En cas de refus du redoublement par le Ministère, ou dans l'attente d'une affectation à la sortie de l'École, le directeur propose à l'élève une mise en "congé exceptionnel" couvrant la période de rupture d'activité afin de maintenir une continuité dans le statut de fonctionnaire-stagiaire. Ce congé peut être assorti d'un projet d'activité pédagogique ou de recherche-développement. Dans ce cas l'élève bénéficie des droits d'usage du normalien. Il reste soumis au règlement intérieur de l'École.
    V - Congé de maladie (Cf. décret 1987 - Article 33)

    Un élève dont les études ont été gravement perturbées, notamment pour des raisons de santé, peut solliciter, justificatifs médicaux à l'appui, une autorisation de redoublement.
    VI - Congé post-scolarité en attente d'une affectation

    Afin de maintenir à la fois une continuité dans le statut de fonctionnaire-stagiaire et le lien avec l'École, et dans l'attente d'une modification statutaire, le directeur propose à l'élève en attente d'affectation une mise en "congé exceptionnel" couvrant la période correspondante. Dans ce cas l'élève bénéficie des droits d'usage du normalien. Il reste soumis au règlement intérieur de l'École.
    VII - Protection sociale et individuelle durant les interruptions de scolarité

    L'élève en congé et inscrit dans un établissement pour poursuivre ses études :

        * est soumis au régime de sécurité sociale des étudiants. Ce régime peut être prolongé éventuellement pendant une seconde année consécutive de congé pour convenances personnelles
        * est couvert quant au risque accident de travail par son inscription étudiante
        * peut obtenir une convention de stage dans son établissement d'inscription. L'élève en congé non inscrit dans un établissement d'enseignement supérieur conserve ses droits au titre de la sécurité sociale des fonctionnaires durant une année, sans possibilité de prolongation.

    Il lui appartient, au-delà de cette année :

        * soit de prendre une assurance personnelle
        * soit de bénéficier de la prise en charge par un tiers. Tous les élèves en congé peuvent garder la MGEN en qualité de mutuelle, quelle que soit la durée du congé et moyennant le versement d'une cotisation forfaitaire.

Quelles sont les modalités à suivre pour partir en stage à l'étranger ?

[Cette réponse a été validée par Monsieur Savattero, directeur de la formation de l'ENSC et Madame Lacroix du Service des Relations Internationales.]

Tout d'abord, pour effectuer un séjour ou un stage à l'étranger, il faut.... le trouver. Pour cela, il y a plusieurs moyens: d'abord, en ce qui concerne les stages, il est possible de passer par son département et de demander conseils aux personnes qui vous y encadre; en général, elles connaissent pas mal de monde et ont des occasions de vous envoyer voir du pays. Vous pouvez aussi aller voir le SRI : ils ont monté un certain nombre d'accords qui vous permettent d'effectuer des séjours d'études et/ou des stages à l'étranger et l'équipe du SRI se fera un plaisir de vous aider.

Une fois votre projet défini, il vous faut accomplir un certain nombre de démarches administratives (dossier de candidature, demande de stage pour l'ENS, signatures des conventions de stage entre tous les organismes concernés...). Ces démarches dépendent du pays où vous allez et du type de séjour que vous y ferez.

Pratiquement, pour les stages, vous trouverez tous les documents administratifs à remplir relatifs à votre statut de normalien sur le site intranet de l'école ou au secrétariat de votre département. Pour les séjours dans le cadre d'accords internationaux, allez faire un tour au au SRI (et commencez par lire le site, partir à l'étranger ).

Par ailleurs, n'oubliez jamais que dès que vous sortez de l'Union Européenne, il vous faut faire un certain nombre de démarches administratives (visas avec de nombreux papiers à fournir, complément sécurité sociale pour certains pays...) et, là encore, le SRI vous sera d'une grande utilité. N'hésitez pas non plus à contacter la MGEN. Attention, pour le Canada, il existe une procédure particulière et obligatoire régie par un protocole Franco-québécois (Les départements sont informés, sinon se renseigner auprès du Service Scolarité).

Enfin, dernier petit conseil, préparer un séjour à l'étranger, ça ne s'improvise pas. Il faut s'y prendre bien à l'avance.

Que se passe-t-il en cas de rupture de l'engagement décennal ?

[Cette réponse a été validée par Monsieur Savattero, directeur de la formation de l'ENSC et Madame Alasluquetas du service Scolarité.]

Durant les six ou huit années qui suivent votre sortie de l'ENSC, l'École vous envoie un formulaire vous demandant quelle est votre situation. S'il s'avère que vous avez rompu l'engagement décennal, vous recevrez un courrier du Service Scolarité, qui vous informera sur la procédure à suivre, et un dossier (de demande de dispense de remboursement) à remplir et à renvoyer.

Vous aurez alors deux possibilités :

Dans le second cas, votre demande passera alors devant une commission où siègent, outre la direction et le service Scolarité, les élèves élus au CA et votre directeur de département. La justification de recherche de postes dans le secteur public peut être un élément favorable pour la dispense. Les décisions prises par cette commission seront ensuite soumises à l'avis du Conseil d'Administration, puis transmises au Ministère. Une fois les avis validés, vous serez informé de la suite donnée à votre demande.

Dans le premier cas, ou si votre demande est refusée, il vous faudra rembourser une partie des sommes perçues. La formule de calcul utilisée pour le montant à rembourser est la suivante : S = E * n/120

où :

Une fois cette somme fixée, votre dossier est transmis, via le Rectorat pour validation, au Trésor Public qui vous contactera directement pour le règlement de cette somme. Vous serez également informé par le Service Scolarité de la somme due et de la date à laquelle votre dossier est transmis au Rectorat.

Commentaire envoyé par Arnaud Sternchuss le 6 décembre 2004

Réponse envoyée par Mme Alasluquetas, directrice de la scolarité le 7 décembre 2004

Comment compter les années à l'ENS quand il s'agit des cotisations retraites ?

[Cette réponse a été écrite par Madame Alasluquetas, du service Scolarité. En ce qui concerne ces questions, il vaut mieux s'adresser directement à ce service.]

Les normaliens étant, de par leur statut, des FONCTIONNAIRES stagiaires, ils cotisent pendant leurs années de scolarité à l'Ecole (celles bien entendu pendant lesquelles ils sont payés, c'est à dire exception faite des années de congé ou service militaire) à ce que l'on appelle "LA PENSION CIVILE", c'est-à-dire la retraite des fonctionnaires. Ces années sont donc comptabilisées pour la retraite et sont donc validables pour la retraite du service public. Elles n'ont donc pas à être rachetées.

En revanche, si plus tard, le normalien ne peut bénéficier d'une retraite du service public (parce qu'il aura choisi le privé et qu'il ne pourra pas compter suffisamment d'années dans le service public), il devra alors, au moment de la constitution de son dossier de retraite, faire basculer toutes les cotisations soumises à la pension civile (et dans ce cas, pas uniquement ses années d'ENS si il a accompli d'autres services dans la fonction publique) au régime général de sécurité sociale. Cette démarche sera alors effectuée par les divers employeurs du secteur public qu'il aura côtoyés, il s'agit simplement d'un transfert d'écritures qui lui permettra alors de comptabiliser ses années "public" avec sa retraite du privé.

Commentaire envoyé par Denis Ravaille le 9 décembre 2004

Eléments de la réponse envoyée par Isabelle Lavrat du Service des Ressources Humaines

Éducation Nationale

Comment valider son Agrégation ?

[Cette réponse a été validée par Monsieur Savattero, directeur de la formation de l'ENSC.]

Une fois reçu au concours de l'agrégation, il reste à la valider. Sans cette validation, on perd sa place, obtenue si chèrement.

Tant que la scolarité à l'ENS n'est pas finie (i.e. qu'on n'a pas fini sa 4ème année), il est possible de repousser cette validation. Une fois sorti de l'ENS, seule une thèse permet de la repousser. Mais on peut aussi profiter de cette dernière pour la valider.

Pour la valider plusieurs chemins s'offre au valeureux candidat, la plupart consistant en 128 heures d'enseignement :

Commentaire envoyé par Denis Ravaille le 10 décembre 2004 :

Information de Matt le 14 mars 2007 Le BO de 31/08/2006 affirme que pour postuler à un poste de PRAG, il faut être titulaire ou stagiaire. Etre PRAG ou AGPR permet à nouveau d'être normalien. L'information a été confirmé par M. Savattero.

Quand un Normalien peut-il postuler pour un poste de PRAG ?

[Cette réponse a été écrite par Monsieur Savattero, directeur de la formation de l'ENSC.]

Depuis cette année [ndlr 2004], le texte publié au Bulletin Officiel présentant les postes de PRAG et d'AGPR à pourvoir dans l'enseignement supérieur indique qu'il devient nécessaire d'être Agrégé titulaire.

Je traduis donc en langage Cachanais qu'il faut maintenant avoir "validé" son agrégation pour être en mesure de postuler. Donc, les élèves en fin de 4ème année ne peuvent plus postuler ! Par contre, je pense qu'un moniteur en 3ème année de monitorat peut postuler puisqu'il est titularisé dans son agrégation en fin de seconde année, après avoir accompli 128 heures d'enseignement, idem pour un ATER à la fin de son année.

Ceci pose de sérieux problèmes pour des élèves qui souhaiteraient faire leur thèse sur des postes d'AGPR.

Pour plus d'info, les services de ressources humaines des entités où sont publiés ces postes peuvent vous renseigner.

La thèse

Quel est "l'organisme payeur" de la thèse lorsqu'on a une AC ?

C'est en deux parties : une du ministère et l'autre de la fac directement. Pour remplir le courrier "suivi des élèves sortants", il suffit de mettre "AC" et d'indiquer la fac dans l'organisme payeur (celle du labo/allocation si c'est une UMR1, celle à qui on est vaguement rattaché quand on est dans une UPR ; on peut ajouter le CIES2 si on le connaît mais en pratique c'est pas vital). En revanche il faut mettre la bonne fac, pour bien être sur la liste qui est transférée chaque année en septembre.

Tu es payé par l'organisme central de ta région rattaché au ministère de l'éducation nationale. Si tu es en région parisienne, tu gardes le même qu'à l'ENS. Le monitorat est payé à ton établissement de rattachement pour l'enseignement qui t'es reversé ensuite (mais pour la lettre de suivi des élèves qui sortent, on s'en fout)

Quelle sécurité sociale a-t-on pendant la thèse ?

Lors d'une thèse "financée", avec un contrat de travail, on cotise pour la sécurité sociale comme pendant les années ENS. En tant que thésard, on a un statut d'auxiliaire contractuel. Si on souhaite continuer à cotiser à la MGEN, le statut de contractuel fait que c'est l'adresse de résidence personnelle (et non plus celle de l'employeur, comme à Cachan) qui déterminera la section départementale de rattachement. Il semblerait que certains centres n'acceptent pas les contractuels... Dans ce dernier cas, ou si on ne souhaite pas rester à la MGEN, on dépend de la Caisse Primaire d'Assurance Maladie (CPAM). Là encore, c'est l'adresse du domicile personnel qui détermine le département de rattachement.

Pour la question du choix d'une sécurité sociale lors de l'inscription en thèse à la fac, il suffit de préciser "étudiant rémunéré au titre de ses études", et bénéficiant donc à ce titre d'une sécurité sociale autonome, non étudiante. Pour le reste, cela se passe généralement au Service du Personnel (SGAP) de la fac de rattachement, là où on va signer notre contrat d'allocataire de recherche. Si on reste à la MGEN mais en changeant de section départementale, ils nous font remplir l'imprimé de demande de transfert, etc.

Quelle est la durée moyenne d'interruption de traitement lorsqu'on passe de Cachan à une AC (ou à une autre bourse de thèse) ?

Le problème du financement AC est qu'il commence un mois avant les financements classiques : les Fac n'ont pas encore remis en marche la machine. Après, ça dépend là aussi des personnes qui traiteront ton dossier et de ta force de motivation quand tu iras les voir la première fois (un grand sourire, y a rien de mieux). A Orsay par exemple, ils ont l'habitude visiblement de donner un acompte fin septembre d'environ 1000€, parce que le montant n'est pas connu (les fiches de paie n'ont pas eu le temps d'être éditées). Tu reçois du coup en octobre un mois normal et le reliquat de septembre. Mais ils sont particulièrement efficaces sur ce point. Dans le pire des cas, ça doit pouvoir atteindre deux voire trois mois.

L'interruption peut être nulle. Si tu remplis ta lettre de fin de sortie de l'ENS rapidement, tu auras aussi rapidement ton attestation de cessation d'activités à l'ENS. Donc tu pourras compléter ton dossier avant fin août, tu pourras recevoir 70% de ton allocation de recherche (changement de contrat donc de nouveau 70% du premier mois et 130% le 2ème). Habituellement le monitorat du premier mois est versé avec celui du 2ème.

La recherche


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  1. Unité Mixte de Recherche, association de 1 ou plusieurs labos (1)

  2. Centre d'Initiation à l' Enseignement Supérieur, analogue à une IUFM mais pour l'enseignement supérieur (2)

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