Compte-rendu du Conseil de Résidence
Présences
Pour le CROUS
- M. Pierron, directeur du CROUS de Créteil
- Mlle. Rouault, directrice de la résidence de Cachan
- Mlle. Oliveira, régisseur du CROUS de Cachan
- Mme. Kegels, du service logement
- M. Cholet, directeur du restaurant universitaire de Cachan
- M. Niedergang, du service technique
- M. Phimmasson, du service technique
Pour les étudiants
- Hervé Braud
- Sylvain Corlay
- François Girardin
- Abdourhamane Seydou
- Fabrice Mathurin
- Ayman Moussa
Remarque
Cette réunion du Conseil de Résidence est particulière : c'est la première fois que le directeur du CROUS de Créteil y assiste. M Pierron, récemment nommé à ce poste souhaitait rencontrer le Conseil de Résidence. En un peu moins d'un an, tous les interlocuteurs du CRESID auront donc changé et le conseil de résidence lui même a été en grande partie renouvelé.
Après de brèves présentations, on aborde les premiers points à l'ordre du jour à 10h.
1. Restaurant universitaire
(a) Rétablissement des trois périphériques
Réponse de M. Pierron :
- En passant à deux périphériques, le CROUS de Créteil se met au niveau des autres CROUS de France : mettre 4 éléments sur le plateau (entrée, plat, fromage ou dessert, pain). Cette décision aurait été prise au niveau du CNO (Centre National des Oeuvres).
Les étudiants :
- Certain CROUS continuent de proposer trois périphériques, comme le CROUS de Versailles. Les étudiants se plaignent aussi de la qualité de la nourriture à Cachan, bien inférieure à celle d'autres RU. Hervé rappelle aussi l'augmentation annuelle du prix du ticket, supérieur au taux de l'inflation. Cette diminution du nombre de périphériques et l'augmentation du prix serait pourtant acceptée par les étudiants si elle s'accompagnait d'une augmentation de la qualité.
Réponse de M. Pierron :
- Un programme de formation du personnel du RU de Cachan est en cours (quelques dizaines de personnes). L'amélioration ne sera pas immédiate de toute façon, et les effets se feront sentir sur le long terme. En ce qui concerne la qualité, M. Pierron évoque les menus plus chers proposés dans certains RU (comme à cité U, au pôle grillade) qui ont de plus en plus de succès et songe à mettre ce genre de choses en oeuvre sur Cachan.
Les étudiants :
- Une propositions à trois périphériques sur le restaurant traditionnel, et à deux sur les autres chaînes a été émise par les étudiants. La direction a simplement conclu qu'il fallait travailler sur les formules des repas.
(b) Lycéens
Les étudiants :
- Le principal public du restaurant universitaire, ce sont les lycéens. Les étudiants dénoncent le manque d'encadrement des jeunes, et plus généralement le manque de présence adulte. Les lycéens sont livrés à eux même ce qui est à l'origine de nombreux débordements et bagarres pendant les repas, sans parler des incivilités ni des injures subies par le personnel. Le deuxième problème relatif aux lycéens est le fait qu'ils sortent tous en même temps de cours, ce qui crée une affluence excessive à certaines heures, et ne facilite pas leur encadrement. Enfin, on signale les problèmes de vandalisme, les lycéens occupant les cages d'escalier des résidences, et ayant souvent un comportement agressif vis-à-vis des résidents.
M. Pierron :
- M. Pierron était déjà au courant des problèmes d'affluence, semble-t'il. Étant donnée la place importante dont dispose le restaurant, il envisage de revenir à des « identités » (un réfectoire séparé), même si les proviseurs semblent attachés au mélange des lycéens avec les étudiants. De plus, des crédits d'étude ont été alloués pour faire des travaux au RU, afin de mieux utiliser cet espace, par exemple en construisant des logements d'accueil pour des chercheurs...
Les étudiants :
- Nous insistons sur la nécessité d'augmenter le nombre de surveillants des lycées à midi.
2. Sécurité
(a) (b) (c) Sécurité des personnes sur le campus
Les étudiants :
- On refait un point général (et assez habituel hélas), sur la sécurité. Les agressions depuis la rentrée, les incidents les plus graves. Ensuite, on aborde le sujet des vigiles dans les résidences. Nous sommes plutôt satisfait que des mesures soient enfin prises en matière de sécurité mais cette solution nous semble particulièrement coûteuse et inefficace.
M. Pierron :
- L'opération de gardiennage en place depuis le mois d'août est exceptionnelle. Elle a été entreprise dans la crainte de voir les habitants du bâtiment F s'installer dans les autres bâtiments à l'approche de leur expulsion. Cette opération n'est pas financée par le CROUS de Créteil mais directement par le CNOUS. Certains squatters du bâtiment auraient pour projet de s'installer au bâtiment G en particulier, et M Pierron est inquiet à cause de la vulnérabilité du rez-de-chaussée du G (Baies vitrées.) Mlle. Rouault prend note des dysfonctionnements évoqués par les étudiants (quêteurs, etc...) . Elle rappelle que la société de gardiennage avait changé l'an passé parce que les vigiles avaient sympathisé avec les squatters. M. Pierron est favorable à l'idée d'une carte de résident. Il envisage même une carte multifonction (porte monnaie pour le RU, badge multifonction...)
Les étudiants :
- Nous faisons remarquer que la gravité des incidents de cette année souligne la nécessité d'une solution à long terme en matière de sécurité. Nous soulignons également la non-collaboration avec l'ENS en la matière. Les deux établissement devraient selon nous collaborer pour aboutir à une solution abordable, comme un PC de sécurité, et la rationalisation des entrées et sorties sur le campus. On fait aussi remarquer que la reconstruction d'une enceinte digne de ce nom autour du campus aurait eu un coup négligeable devant le prix payé pour les vigiles.
(d) action « test » avec procédure d'huissier
Les étudiants :
- Dans tous les bâtiments du campus, des chambres sont occupées de façon illégale par des squatters, des personnes en maintien illégal, ou des personnes ayant d'énormes retards de loyers. Le CROUS n'avait jusqu'alors jamais engagé de procédure d'expulsion. Lors d'un précédent conseil de résidence (il y a longtemps), le CROUS avait dit qu'une procédure « test » avec procédure d'huissier serait lancée.
M. Pierron :
- Il confirme que le CROUS va effectivement commencer à procéder à des expulsions.
(e) Nouveaux digicodes
- Afin d'utiliser au mieux les digicodes, il a été décidé de les changer régulièrement par exemple tous les 6 mois et de faire un appel d'offre pour changer d'entreprise, en effet, celle-ci met bien trop de temps à venir réparer et/ou changer les pièces.
- Une piste est privilégié : celle de la création d'une carte « CROUS de Cachan » . Cette carte à puce servirait alors à ouvrir les accès principaux dans le cas d'une fermeture du campus. L'accès aux résidences continuant à se faire par digicodes.
3. CROUS
(a) (b) Création d'un cahier uniquement réservé aux T1, informatisation de la liste d'attente ?
Les étudiants :
- Les étudiants critiquent vivement le système de cahier, très brouillon, actuellement en vigueur, à cause des erreurs qu'il entraîne. Nous demandons l'informatisation de la liste d'attente et la séparation des listes pour les T1 et T1bis, afin de permettre aux étudiants en T1bis d'être sur la liste d'attente pour les T1.
Mlle. Rouault :
- Les listes d'attente sont là pour permettre aux résidents des vieux bâtiments d'aller en T1bis ou T1, pas de passer à un T1 quand on est en T1bis. Quant à l'informatisation de la liste d'attente, cela ferait trop de travail pour quelque chose qui serait selon elle assez inutile.
M. Pierron :
- Il demande au service logement de mettre en oeuvre cette informatisation.
Prélèvement automatique (Point qui n'était plus à l'ordre du jour depuis un moment)
- Le campus de Cachan avec ses étudiants rémunérés serait selon M. Pierron un bon « labo » pour tester les procédures de prélèvement automatique, afin ensuite de le généraliser à tous les CROUS de France.
(c) (e) Création d'une plaquette de bienvenue au CROUS ? Règlement intérieur du CROUS, sanction contre les résidents qui ne respectent pas leur environnement.
(point (d) déjà traité plus haut)
Les étudiants :
- Lors d'un précédent conseil de résidence, nous avons abordé le sujet des possibles sanctions aux étudiants qui ne respectent pas leur environnement. Seulement il se trouve que nous ne disposons même pas d'un règlement intérieur. Il faudrait créer une plaquette de bienvenue sur le campus expliquant le fonctionnement du CROUS (ordures ménagères, laverie, autres services), et comprenant aussi un règlement intérieur, que le résident signerait.
Mlle. Rouault :
- Mlle. Rouault signale qu'elle envoie des convocations aux résidents au sujet desquels elle reçoit des plaintes, mais que les résidents concernés ne viennent pas.
M. Pierron :
- Dans le cas où l'étudiant ignore la convocation, il faut directement passer le soir chez la personne concernée. Il serait lui même près à le faire en cas de nécessité. Le règlement intérieur du CROUS serait en cours de mise à jour. Il sera bientôt disponible. Il approuve également l'idée d'une plaquette de bienvenue.
Les étudiants :
- Nous sommes très intéressés par ce règlement intérieur et aimerions pouvoir le lire avant qu'il ne soit officiel, et même éventuellement avoir la possibilité de proposer des modifications. Nous insistons encore sur la nécessité de sanctions envers les étudiants irrespectueux envers leur environnement et aimerions que ces sanctions soient prévues par le règlement intérieur. (Comme un déménagement forcé vers les bâtiments traditionnels. )
(g) Préavis pour rendre une chambre.
Les étudiants :
- Le CROUS n'avait jamais demandé le paiement des trois mois de préavis auparavant. Nous critiquons le changement brutal d'attitude (sans préavis). De nombreux élèves quittant la résidence en fin d'année n'avaient pas posé leur préavis et ont du payer trois mois de loyer supplémentaires le jour de leur départ.
Mlle. Rouault :
- La directrice du service logement rappelle que tous les résidents ont signé un contrat de location sur lequel il est bien indiqué que chacun est tenu à un préavis de trois mois. Concernant les étudiants partant pour des cas des force majeure, le préavis peut être réduit à un mois mais c'est uniquement dérogatoire. Cette règle n'est ni générale, ni généralisable.
(h) Régularisation de charges
- La régularisation des charges est à jour, la dernière ayant été effectuée en 2003. Pour les personnes s'en allant en cours d'année, il est recommandé de laisser un RIB afin d'en recevoir les bénéfices. Il a également été demandé d'afficher ces régularisation lorsqu'elles ont lieux (taux de la régularisation par bâtiment), afin que chacun soit au courant de l'évolution de son compte.
4. BDE
(a) Médiathèque des élèves
Les étudiants :
- La grande majorité des représentants du CRESID présents à cette réunion sont normaliens et font, ou ont fait partie à un moment ou à un autre du bureau des élèves et se sont investis pour la vie associative du campus. Nous soulignons donc notre attachement à la médiathèque des élèves. Nous faisons une brève présentation de la médiathèque, de ses activités, et des graves problèmes que nous rencontrons : insalubrité du local, cambriolages à répétition... Ensuite, nous rappelons que le projet de réhabilitation du bâtiment G remet en cause la médiathèque au RdC, au moins pendant la période des travaux, même si un nouveau local est prévu. Notre revendication est donc l'obtention d'un nouveau local pour la médiathèque. Parmi les locaux libre, le seul pouvant l'accueillir est celui qui se trouve au RdC du bâtiment J , qui de plus présente de nombreux avantages. (Local plus grand, permettant également d'accueillir d'autres clubs, comme le club bridge-échec ). De plus, l'ENS s'engage à financer les travaux nécessaires au déménagement (nouveaux stores, mobilier).
M. Pierron :
- Il ne peut, dit-il, pas se prononcer immédiatement. Il envisage aussi de rénover d'autres locaux au RDC du bâtiment G. Seulement, ou seraient stockées les BDs et CDs pendant les travaux ? Il souligne qu'il n'y a pas de sanitaires au RDC du bâtiment J. (Comme au bâtiment G)
Les étudiants :
- Nous remettons au directeur du CROUS de Créteil un projet de convention de prêt pour le local du bâtiment J.
5. Problèmes dans les bâtiments
- Remarque : Les points de cette section n'ont pas été abordés dans cet ordre , mais on va tout de même se tenir à l'ordre du jour pour le compte-rendu.
(a) Projet de réhabilitation du bâtiment G
- Le CROUS avait fourni au CRESID une copie du projet de réhabilitation du bâtiment G. Un certain nombre de remarques ont été formulées sur ce projet, notamment le manque de placards dans les chambres, ainsi que la nécessité de faire passer des câbles réseaux d'une armoire de brassage jusque dans chaque chambre. (Ils n'avaient envisagé qu'un connexion par wifi, autrement dit, pas de travaux...). L'association CR@NS qui s'occupe du réseau informatique sur le CROUS propose de se charger de la connexion du bâtiment sur le réseau, puis vers l'extérieur (offre réservée exclusivement aux étudiants); seul le câblage des chambres vers l'armoire de brassage est nécessaire, comme dans les autres bâtiments récents du CROUS. Un dossier sera réalisé par le CR@NS afin de présenter les besoins.
(b) Nouveaux lits : où en est on ? Échange avec la résidence de Combe la Ville
Mlle. Rouault :
- En fait, la résidence de Combe La Ville n'avait pas de lits, mais des tables de nuit. Donc il faudra trouver une autre solution. En attendant, on stocke toujours 150 lits.
M. Pierron :
- Il n'avait pas connaissance de ce problème. Lors d'une réunion avec l'ensemble des directeurs de résidences du CROUS de Créteil, une directrice s'était plaint d'avoir des meubles dans un état lamentable. M. Pierron propose de se mettre en relation avec cette résidence plutôt que d'acheter de nouveaux lits.
(c) Dégradation générale du bâtiment M à cause du vandalisme
- Nous faisons remarquer au service technique que la présence de vigiles aux bâtiments G et M peut être l'occasion d'effacer les graffitis et de repartir sur de nouvelles bases.
(d) Bâtiment M du type HLM ou traditionnel ?
- Le CROUS ne sait pas répondre à cette question. Ils doivent vérifier. Plusieurs éléments laissent penser que c'est un bâtiment HLM : paiement de charges par les résidents, intervention de la SCIC sur la rénovation. Cependant, c'est un bâtiment qui appartenait au CROUS (cédé par l'ENS avec le F et le G). Qui est donc le propriétaire ? Si il s'agissait d'un bâtiment de type HLM, il serait possible que le CROUS fasse pression sur la SCIC, les chambres ne satisfaisant pas la circulaire relative au logement décent de 2002. (Surface de la pièce principale inférieure à 9m2, volume de la pièce principale inférieur à 20m3, pas de coin cuisine). La circulaire stipule qu'en cas de demande du locataire, le propriétaire est obligé d'effectuer les travaux nécessaires à la mise en conformité du logement avec cette circulaire. Bien entendu, dans le cas du bâtiment M, cette mise en conformité consisterait en la rénovation totale du bâtiment, ce qui n'est pas envisageable. Mais ne serait-ce pas un moyen de pression efficace sur la SCIC ? (En particulier pour refaire complètement l'installation électrique) Dans tous les cas, nous voulons savoir qui est propriétaire du bâtiment, et plus précisément connaître les détails du montage immobilier.
(e) Alarmes incendies à répétition au M
- Le problème a été signalé. Ce sont des résidents qui les déclenchent volontairement.
(f) Problème avec l'antenne de Télévision du bâtiment C
- C'est déjà réparé.
(g) Une boite aux lettre par T1bis au bâtiment A
- Le bâtiment n'était pas livré que ce point était déjà à l'ordre du jour.
(h) Problèmes relevant de la SCIC. (La liste est dans l'ordre du jour)
- Dans les bâtiments qu'elle a construit ou rénové, la SCIC serait tenue d'effectuer gratuitement des travaux de réparation pour les problèmes étant survenus moins de 10 ans après la date de livraison. (Garantie décennale) D'ici peut de temps, les bâtiments A, B, C, et M auront atteint ce terme. Ces bâtiments présentent de nombreux problèmes relevant de la garantie décennale. A plusieurs reprises, nous avons fourni au CROUS la liste de ces problèmes. (Elle se trouve notamment dans l'ordre du jour.) Nous l'avons également envoyé au responsable immobilier du CROUS, M. Benzeroug, qui nous avait reçu, mais ne s'est jamais donné la peine de nous répondre.
6.Autres
Plusieurs points à révéler ici : La voirie défectueuse : M. Pierron signale qu'il est impensable de faire réparer la voirie avant la destruction du bâtiment F, celle-ci réduirait à néant tous les travaux. La décharge sauvage : nous avons proposé la conception d'un local poubelle, M. Pierron pense que c'est une bonne idée, mais pour des raisons de budget, il faudra attendre la destruction du F. La réfection de l'entrée rue Camille Desmoulins : M. Pierron souhaite réaliser une étude permettant entre autre d'imaginer une nouvelle enceinte. Ce projet ne pourrait être envisagé sans une collaboration étroite avec l'ENS.