Cet historique contient encore quelques parties incomplètes... Un historique beaucoup plus formel est fourni ici : /HistoriqueFormel

La Préhistoire

Tout commence en cette époque lointaine du début des années 90 où l'ENS de Cachan cède ses résidences F, G et M qui lui appartenaient au CROUS de Créteil suite à un vote des élèves, après en avoir assuré le passage en 220V vers 1992-1993 (oui, avant cette année-là, une bonne partie du campus de l'ENS de Cachan était resté en 110V... les experts hésitent d'ailleurs sur la date d'élimination de la dernière prise 110V : 1995 ? 1997 ?). Ce dernier commence alors les travaux par une (oh, très très légère) réfection et l'installation du téléphone.

Au bâtiment F, quelques rebelles (dont B. Viaris, F. Alleau et quelques autres dont le nom m'échappe) commencent à tirer un bout de câble coaxial entre leurs chambres. Cela n'est encore qu'un réseau mixte IPX (pour se fragguer la tronche) et TCP/IP (pour faire semblant de jouer à Internet), mais tout seul dans son coin. Pourtant, les demandes affluent, et bien vite le câble coaxial est abandonné, et remplacé par deux "armoires" à hubs 10BaseT dans des locaux techniques (les placards à balai). Les (encore toutes neuves) gaines posées pour le 220V et pour le téléphone ayant encore un compartiment libre, c'est donc là que le réseau vient se nicher.

En cette glorieuse époque (nous sommes courant 1994), le réseau du Klub Informatik est bien sûr complètement autonome. Quelques projets visent à le connecter par le biais d'une ligne série à 115 kbit/s au réseau de l'ENS, mais rien de concret n'aboutit. Pourtant, il y avait déjà l'essentiel : garcimore, vaillant 386 sous Linux (avec 40 Mo de disque dur, quand même !) assurait les fonctions de DNS (BIND) et relais SMTP/POP3 interne. Les adresses IP étaient déjà attribuées dans un /24 alloué dans le classe B de l'ENS.

Faute de place disque, garcimore devait booter sur des disquettes installées à demeure dans ses lecteurs.... les temps héroïques !

À titre éphémère, de façon très ponctuelle, il est arrivé au réseau du F d'être connecté à Internet par le biais d'une machine avec un modem, mais ça n'a jamais duré bien longtemps...

1995 – 1996 : L'Annus Horribilis

Septembre 1995, week-end d'intégration (on ne disait pas encore Weï, c'est venu juste après). Le Club Info présente ses activités (Doom au bâtiment F, pour résumer). Cela suffit à emballer quelques petits jeunes, comme Skippy (B4 95) et Chep (B3 95). Ce dernier s'emballe même assez pour lancer le câblage du G, avec ses co-balcons et quelques autres volontaires. La technologie est alors la même qu'au F : dans des locaux techniques (placards à balai) à côté des douches, sont vissées au mur des espèces de malles de pêche en tôle. Dans ces "armoires" sont balancés en vrac des hubs 10BaseT 10 ports, d'où on tire un câble (catégorie 3 au début, puis CP-6) qui va jusqu'à la chambre à travers les goulottes du 220V. Pas de prises murales, pas de panneaux de brassage, pas de jarretières, tout cela coûte fort cher. Si un câble vient à défaillir, on refera sa prise jusqu'à ce qu'il faille tirer un nouveau câble !

<Interlude>

Arrive le funeste 17 février 1996 . Suite à un premier effondrement de faux-plafond (gros placo-plâtre) dans une chambre au mois de novembre, une trentaine de chambres avaient été "réparées". La réparation, en gros, consistait à casser le placo du plafond avec une masse, et poser du faux-plafond "classique" à la place: l'affaire de quinze jours.

Mais voilà, ce que les experts du CROUS n'avaient pas vu, c'est que si les cloisons (verticales celles-là) avaient tendance à se lézarder de partout dans le G, ce n'était pas parce que les gens claquaient leur porte trop fort (les charnières n'auraient pas tenu de toutes façons), mais parce que la dalle de placo, initialement tenue on ne sait comment au vrai plafond (en brique, lui), avait fini par se détacher et reposait... sur les cloisons en placo.

En faisant des trous (sans trop de précautions) dans la dalle de faux-plafond, ce qui devait arriver arriva: fragilisée, la dalle commençait à menacer de s'effondrer de partout — enfin, elle l'a fait en silence, et personne ne s'est aperçu de rien, jusqu'à ce que, ce jour de retour de ski, pouff !! Un gros tas de gravats se dépose dans le couloir du quatrième étage.

Là, les choses n'ont pas traîné : interdiction immédiate de dormir dans le bâtiment, évacuation en 48h, relogement au Diable Vauvert, et fermeture totale au bout d'une semaine.

6 mois de travaux plus tard, arrive le Nouveau bâtiment G : certes, la pisse qui s'est incrustée dans le plâtre y est toujours, mais au moins il y a une couche de peinture dessus. Les portes sont toutes neuves, avec de presque vraies serrures (au moins, il y a un porte-canon standard), et une numérotation imbécile (l'ancienne numérotation était mieux, na !) Surtout, il y a partout du faux-plafond, du vrai, et les cloisons ne montent pas jusqu'au vrai plafond : un flocage éparpillé sur du grillage tient lieu des ultimes 10 centimètres... Ah ah ! Cela va pouvoir servir.

</Interlude>

1996 – 1997 : ...et ça repart !

C'est reparti dans le bâtiment G tout neuf tout beau. C'est un jeune première année, Pit (B1 96) qui reprend les rênes avec Seb Le Loch (B1 95), et recommencent à peupler les "armoires" à hubs.

La nouveauté de l'année : "grâce" aux travaux, les câbles sont nettement plus simples à faire passer : il suffit de soulever les dalles du faux-plafond, et hop ! c'est tiré.

Le réseau redémarre donc, mais toujours sous forme de deux réseaux autonomes : F et G. On parle, on discute, on rêve, on échafaude la connexion F-G et surtout la connexion G-ENS, mais rien de vraiment concret n'arrive : en fait, le Klub Informatique se fait royalement ignorer par les administrations.

Cela n'arrête pas une petite équipe motivée du M, menée par Nji (B4 96) et Seb. Moutault (B2 96 / B4 97), de commencer les travaux pour monter le réseau du côté du M. Malheureusement, emporté par leur élan, un malheureux coup de perceuse électrique tombant pile-poil dans le câble conducteur gros porteur du bâtiment entraîne quelques soucis avec le disjoncteur général, puis avec l'administration du Crous. Cela marque le coup d'arrêt de la petite équipe pourtant motivée du M.

Un malheur n'arrivant jamais seul, la vague d'attentats qui secoue la France en 1996 précipite la fin de garcimore : un veilleur de nuit du CROUS le confondra avec une bombe (branchée sur secteur, c'est normal) et le jettera à la benne (ce qui est, bien sûr, la meilleure conduite à adopter quand on voit une bombe...). Le veilleur avait même passé 25 minutes à couper le coax au canif (ce qu'il avait par la suite raconté aux admins de l'époque, dépités). Le climat était donc plutôt tendu entre le CROUS et le Klub Informatik ! Pour construire, nous n'existions pas. Mais dès qu'il y avait un pépin, brusquement, nous étions une entité tout à fait identifiée...

La perte de garcimore n'a pas empêché le réseau du F de bien vivre, et d'héberger de sanglantes parties de Doom, Quake, et surtout Warcraft... Bibouch et Gandalf ont bien câblé, cette année là. Au total, le Klub Informatik comporte 40 membres répartis sur les deux bâtiments, à peu près à parts égales.

1997 – 1998 : Naissance du CRANS

De retour sur le campus après un boycott d'une année, Chep reprend les rênes du Klub Info. Il se fait alors parmi la petite équipe une évidence : les administrations veulent discuter avec des personnes morales. Il est donc nécessaire de fonder une association, afin de pouvoir être admis à discuter.

S. Moutault est consulté et apporte son expérience associative dans le dépôt en préfecture des paperasses acquise auprès de SoNo (Solidarité Normalienne). C'est donc par un matin de (décembre ? janvier ?) que l'association CRANS est créée, avec comme premier triumvirat C. Chépélov (président), S. Le Loch (trésorier), le CRANS reprend alors les activités de l'ancien Klub Informatik, qui est de fait dissous. Vive le CRANS !

Très vite, la justesse de ce changement se fait sentir : le DGM de l'ENS accepte de nous "prêter" une station IBM RS/6000, Charybde, qui servira de première tête de réseau au bâtiment G. Chep, qui l'administre, décide de l'installer sous linux (DHCP, BIND, SMTP, POP3, NNTP et tout le toutim ; il développe des scripts en python. Certains scripts d'administration de CRANS encore en service aujourd'hui ont été écrits sur cette machine). L'engin, logé sur un balcon de S. Le Loch au 3eme étage du G, sous un carton protecteur anti pluie, fait un boucan du tonnerre, et on pouvait l'entendre ronronner en prenant sa douche (robinet fermé, n'exagérons rien).

Le printemps 1998 est consacré à de multiples rounds de discussions entre la toute nouvelle association CRANS, et l'ENS et le CROUS. Cette période voit l'implication de VorteX (Vincent Riboulet, B1 97) lui aussi habitant au 3eme étage du G, alors chargé des relations avec l'ENS et le CROUS au sein du BDE, qui profite de ses nombreux contacts pour essayer de faire avancer le dossier, qui après de longs mois de discussions juridiques aboutit finalement à une Convention tripartite, fixant les règles du jeu. L'ENS met la main au porte-monnaie, et débloque une grosse subvention, comportant une fibre pour aller de ses locaux de routage (local de l'autocom) au bâtiment G, et les micro-répéteurs qui vont avec. Elle nous fournit aussi des classes C sur son paquet d'adresses. Le CROUS reconnaît enfin officiellement notre existence.

Profitant de la nouvelle tournure des évènements, nous incitons le CROUS à nous faire participer à des réunions sur le chantier de ses nouvelles résidences, qu'il décide de pré-câbler réseau, et de nous (CRANS) en confier la gestion... Quel changement radical ! Nous sommes donc généreusement invités à donner notre avis sur tel et tel détail de l'implantation du réseau ! (par exemple, ne pas mettre une seule grosse armoire de brassage pour le bâtiment A, le bâtiment B, et les bureaux du Crous pour des problèmes de distance...). D'autres détails resteront, malheureusement, oubliés (comme : ne pas faire arriver la goulotte du réseau dans la chambre d'emprise France Télécom, où personne, pas même le PDG de FT ne peut entrer sans faire une quantité effrayante de paperasserie. On s'en est sorti autrement, en cassant/détournant la goulotte juste avant qu'elle n'arrive dans la chambre France Télécom... mais je m'égare, cela ne s'est passé que l'année suivante...)

À la fin de l'année scolaire, tout est bon sur le papier : mais on attend toujours du concret !!...

1998 – 1999 : Association CRANS, année I

Le mois de septembre se passe en efforts et travaux de reconnaissance, et finalement, après pas mal d'huile de coude dépensée, l'achat d'une machine toute neuve (un K6-233 avec 32 Mo de RAM, quelques Go de disque dur, le tout sous RedHat 4.2). Il fut passé en Debian plus tard. Mais surtout, les travaux pour la fibre optique commencent. Le passage du câble très rigide dans le souterrain entre l'autocom et le bâtiment G fut sportif. Quelques jours plus tard, le technicien en fibre optique vient dans notre placard à balais installer les connecteurs, on retient son souffle, ça y est, le bâtiment G est enfin relié, le 30 septembre 1998 précisément, au réseau de l'ENS !

1^er octobre 98 : le CRI met en place le routage pour notre classe C, ça y est, le bâtiment G a le réseau et accède à Internet grâce à la liaison avec l'ENS !! La mission numéro 1 est accomplie, le bureau des B13 aimant le rézo, Chep, Seb et VorteX (maintenant secrétaire) tous habitants du 3G, savoure ses efforts en poussant la nouvelle connexion dans ses retranchements : 1200ko/s en up comme en down. Les débits d'alors sont énormes par rapport à ce à quoi un particulier peut prétendre : un simple modem 33.6k ! Les demandes d'inscription au G décollent, certains habitants des autres bâtiments décident de s'y installer. Néanmoins, il reste à câbler les autres bâtiments : F, M, voire le pavillon des jardins...

Un peu plus tard dans l'hiver, les nouvelles résidences Crous A&B sont livrées, et la rénovation du M est planifiée. Grâce à notre implication, ce sont les premières résidences à posséder un précâblage dans chaque chambre ; la demande de connexion au réseau dans ces bâtiments se fait très forte. Le réseau interne se met en place, Samy 2A1 (future illustre nounou...), Guigui 1B13, Pierrot 2B11 et Badger 2B4 seront les premiers responsables des résidences A et B. Le câblage entre les bâtiments A et B est rapidement mis en place via un simple câble, suivi par le câblage B-F en coaxial en passant par le souterrain sous le campus. Le coax est retenu parce que c'est une solution économique et que le F doit être détruit l'année suivante, mais ça fait déjà depuis septembre 1994 que le bâtiment F doit être détruit en "décembre prochain" !! On a alors 2 blocs sur le campus, il faut les relier !

L'argent des nouvelles adhésions complète la subvention de l'ENS pour acheter une fibre optique blindée anti-rongeurs, car celle-ci est déroulée dans le souterrain qui court entre le G et le F (en dessous du parking en face du R.U. endroit où ont été construits de nouveaux bâtiments), puis tourne à droite pour aller dans le local que nous a réservé le CROUS au A. 27 janvier 99 : Par un sombre et froid mercredi soir de janvier, après une journée d'efforts, alors que Bib aurait dû assister à un cours de prépa agreg, les LEDS des microrépéteurs deviennent rouges pour le RX : la liaison est faite, A, B et F rejoignent le G et donc Internet !! Le Chep peut partir en paix ; il a atteint son objectif et le CRANS est sur pieds.

En année d'agreg tout comme Seb, il passe le relai, et dans les jours qui suivent, VorteX devient le second président du CRANS, avec Thomas comme trésorier, et Seb2 comme secrétaire. A cette époque, les choses étaient simples, et un simple vote rapide à main levée à la Médiathèque suffisait, avant d'aller arroser ça au pot. Les travaux ne sont pas finis. Il reste un bâtiment à câbler : Le Pavillon Des Jardins qui rejoint le CRANS un mois plus tard, le 27 février 99. A cette époque, si l'arête dorsale est à peu près en place, de nombreux problèmes nouveaux apparaissent avec la montée en charge de l'association. VorteX, un peu esseulé, mais pouvant encore compter sur les anciens en cas de coup dur, essaie de convaincre des membres de s'impliquer et de structurer l'association. Ainsi apparaît le poste de nounou (Sam, Kif, Mike... IRL Samuel Krempp, Jérôme Kieffer et Mickael Profeta) dont la charge est d'administrer le serveur ; les modérateurs surveillant les newsgroups ; le poste de responsable de bâtiment est créé pour décentraliser les inscriptions, et il essaie de trouver des gens pour faire la tâche ingrate du câblage dans les faux plafonds du G. Vu les nombreux problèmes électriques du G, on achète un onduleur pour le serveur, dont la plainte lancinante réveille VorteX ou Seb (habitants à coté) en pleine nuit pour aller faire un shutdown propre sur le serveur.

Au printemps, un matin de bonne heure vers 11h, Chep vient réveiller VorteX, l'ENS vient d'appeler, la connexion est coupée ! Un pirate originaire du CRANS aurait attaqué des machines du DGM. Le coupable, habitant quelques portes plus loin, est réveillé d'un formidable coup de pied laissant un gros trou dans sa porte (au 3G, il était toujours visible lors de ma dernière visite...). En fait, c'est la fureur du RC5 au CRANS (un programme de calcul pour voir qui a la plus grosse), et cet ¤)]@}! a installé ce programme sur les machines de TP, en laissant des traces vues par l'admin... À midi, tout le monde commence à râler de ne plus avoir de connexion ! Il faut se rendre à l'évidence, le CRANS est devenu indispensable dans la vie du campus ! On commence même à lui reprocher d'inciter les gens à rester chez eux et à ne plus venir aux soirées... Après négociation, la connexion est rétablie par l'ENS et le coupable puni de déconnexion pendant 15 jours. Ce moment marque la systématisation de la signature de la charte d'utilisation par les utilisateurs (pour protéger le président, juridiquement responsable). Devant la consommation importante de bande passante faite par le CRANS, l'ENS diminue notre débit jusqu'alors illimité, mais nous obtenons que tout soit de nouveau ouvert en dehors des heures de bureau.

En 6 mois, les effectifs augmentent rapidement jusqu'à 120 ordinateurs !! En moins d'un an, le CRANS a triplé son nombre d'adhérents et VorteX le rebaptise officieusement CR@NS...

1999 – 2000 : Les Travaux continuent

La rentrée 99 (moment des nouvelles inscriptions) s'annonce délicate pour le CRANS : les membres fondateurs ont quitté le campus, VorteX se retrouve seul, sans trésorier ni secrétaire, Thomas étant parti travailler en Hollande. Il lui faut des gens motivés et dynamiques pour l'épauler et assumer la croissance des adhésions, et préparer la succession car il entre en agreg. Il trouve alors Nico (Nicolas Stransky, A3 98), vrai geek très motivé, pour prendre la charge de secrétaire ; et pour réclamer des sous en tant que trésorier, un caractère de cochon est un atout, c'est donc le BiB (A3 aussi) ancien responsable du M qui s'y colle. VorteX : « je lui ai tendu un piège pendant la semaine de pré-rentrée, accompagné de Nico (tiens, le Prez avec quelqu'un, ça rappelle quelque chose...) profitant d'une alcoolémie avancée pour l'embaucher Et j'ai fait une excellente pioche avec ces 2 loustics !  »

Pendant le W-E-I 99, le CRANS sur l'idée de Bibouch se fait remarquer en amenant deux ordinateurs pour jouer en rézo et des pièces détachées à monter. Cette publicité paye, la demande d'adhésion dépasse les capacités du CRANS : il est temps de continuer l'effort de structuration, et de mettre une serrure sur les locaux du G ou le matériel informatique commence sérieusement à s'accumuler. Le passage en Fast Ethernet commence (réseau à 100Mbps au lieu de 10Mbps). Les étagères sont aussi refaites pour pouvoir mettre de plus gros hubs et être plus résistantes. On voit les vieilles avec les petits hubs sur cette photo, et les nouvelles avec les hubs fast ethernet sur celle un peu plus loin...

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  • Ouaouh ! ça remonte à loin ça... Bon, c'est VorteX et Bibouch qui sont en train de mettre une serrure digne de ce nom à l'ancien local de Zamok, au bât G. (PS : VorteX, attention ! tu perces dans le vide ! (VorteX : je ne perce pas, mais dévisse, et la porte est calée !))

En même temps, deux voix s'élèvent : celle de Pingui et Djoume, au fond de leurs cages à lapin du bâtiment M, et qui voudraient bien que leur bâtiment soit également relié au CRANS. Après deux mois de délai de livraison, la fibre optique arrive entre Noël et jour de l'an 2000 et le tout est installé le 30 janvier 2000, un an après la fibre B-G. Le passage en Fast Ethernet est assuré dans la foulée.

A, B, M, G, PdJ et F : tous les bâtiments du campus sont maintenant câblés, l'association est devenue en 2 ans la plus grosse du campus avec plus de 300 membres, VorteX le dernier "dinosaurus psychorigidus" B13 du 3ème étage du G quitte la présidence pour plonger dans l'agreg après deux ans et demi de loyaux services, et passe la main en douceur au volontaire Nico.

2000 : Cr@NS, A3 Powered

En Février 2000, le CRANS est maintenu par Nicolas Stransky (alors en 2A3) qui en assure la présidence, et par Bibouch (4A3). Le Cr@ns, comme on l'appelle maintenant, plus jeune association du campus, est devenu une institution, un élément incontournable du campus.

Le lendemain de cette élection est marqué par un événement impensable jusqu'alors : le campus et en particulier les bâtiments A, B et F sont complètement inondés, un jour de forte pluie, à cause du débordement de la Bièvre. Plus de 30cm d'eau dans le local du 0B, c'est sûr, il y a des switchs qui vont souffrir ! Dans plusieurs bâtiments, l'eau provoque des dégâts électriques et c'est au prix d'une journée marathon que le réseau a pu être rétabli.

Tout comme après le premier changement de président, un nouvel incident se produit. L'ENS nous coupe la connexion à cause d'un serveur warez uploadant massivement depuis le CR@NS. Après investigation, un pauvre (?) utilisateur s'est fait installer un serveur FTP par un "copain qui s'y connaît". Eh oui, à cette époque il n'y avait presque aucune limitation pour accéder aux machines depuis l'extérieur et donc certains s'en donnaient à cœur joie pour uploader des Go et des Go. Les utilisateurs grognent, et nous arrivons à obtenir la réouverture rapide de la connexion.

Nico, grâce au confort financier dû au nombre d'adhérents, entreprend de poursuivre et d'achever la restructuration matérielle du Cr@ns qui venait d'être initiée, en commençant par Zamok, le serveur/routeur de l'assoce qui commence sérieusement à s'épuiser face au nombre de connexions qui augmente à tout vitesse. La nouvelle machine, Zamok II, tiendra un mois, avant d'être arrosée plus que de raisons par les conduites d'eau de son local du G...

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  • Voilà comment on était obligé de bosser... assis dans le couloir. En l'occurrence, cette photo a été prise par VorteX à l'époque où il y avait eu une fuite d'eau d'une conduite conduisant à un arrosage de Zamok et que nous avions dû passer 24 heures à le remettre en état ! C'est Mike qui est aux commandes... et l'animal à poils roux qu'on voit de dos, c'est Yack. À sa gauche avec le polo vert, c'est Nico.

Décidément les locaux vétustes du G ne conviennent plus pour mettre les machines du Crans. C'est alors qu'une décision majeure est prise : le centre névralgique du réseau va passer du bâtiment G au bâtiment B (raccourcissant ainsi le trajet de sa chambre à Zamok pour Nico... Une grande lignée d'aventuriers, les prez du Cr@ns ! Toujours à installer les serveurs à côté de chez eux !). Cette décision serait lourde de conséquences puisqu'elle implique d'assurer la liaison du bâtiment B avec l'ENS et donc tirer une nouvelle fibre optique... Mais l'idée fait son chemin. À ce moment là également, la demande de réseau au tout nouveau bâtiment C dépasse les 10 personnes et est prise en considération, la pose du câble aura lieu le 18 juin 2000.

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  • Eh oui, comme on peut le voir, il y avait à peine la place de bosser dans ce local du G. Et encore, on a dû déplacer temporairement Zamok pour pouvoir accéder au fond, mais en temps normal, c'est là qu'il se trouvait, bien au chaud dans son étuve. Là je crois que j'étais en train de toucher au coffret de lovage de la fibre optique, tout au fond, reliant le bâtiment G non seulement à l'ENS (et à Internet), mais également au PdJ et au bâtiment B. -- Nico

La période mai-août 2000 marque un tournant dans l'organisation du Cr@ns, qui se professionnalise. Les quatre mois qui nous séparent de la rentrée 2000 sont utilisés pour mettre en place l'organisation fonctionnelle du Cr@ns du point de vue matériel, afin de pouvoir anticiper les besoins au lieu de fonctionner en essayant de palier au plus urgent, comme ce fut le cas parfois précédemment. Fort de ses 300+ membres à cette époque, le Cr@ns se doit de fournir un service de qualité, plutôt qu'une connexion en pointillés... Pendant les vacances, Nico restructure et refait entièrement le site web de l'assoce, hébergé sur zamok, et achète le nom de domaine crans.org (Created On: 10-Aug-2000 21:56:58 UTC !). Parallèlement, des devis sont établis pour évaluer le prix du passage d'une fibre optique de 800m pour relier le B au local autocom de l'ENS, et pour assurer la fin du passage en Fast-Ethernet de chaque bâtiment.

Jusqu'alors, le nom de domaine du Cr@ns était crans.ens-cachan.fr mais l'achat du nom de domaine crans.org marque un tournant majeur dans son histoire. Il s'agit d'une prise d'indépendance vis-à-vis de l'ENS, et dans cette optique, il était nécessaire de se démarquer de ce côté-là. À terme, le Cr@ns ne devrait plus passer par l'ENS et le CRI pour avoir accès à Internet, il était donc nécessaire de commencer par assurer la transition avec un domaine bien à nous. Par ailleurs, cette période correspond également avec la décision, de la part de l'ENS, de mettre en place des restrictions très importantes et handicapantes en ce qui concerne la connexion du Cr@ns à Internet, et la direction du CRI commence à évoquer le fait que le Cr@ns pourrait à l'avenir payer une somme d'argent forfaitaire à l'ENS en contrepartie de l'accès Internet.

Rentrée 2000 : le Cr@ns a deux ans

Et il se porte bien !! La rentrée 2000 est la première à être planifiée et abordée avec méthode. Dès le premier septembre au matin, tout le monde est déconnecté physiquement du réseau et recâblé au fur et à mesure et après paiement de la cotisation, ce qui à l'avenir sera fait chaque année, pour faciliter la gestion des très nombreux adhérents. En à peine quinze jours, 200 personnes nous rejoignent, et l'on prend la décision est de ne pas faire de stand au WEI, le Cr@ns n'ayant visiblement plus besoin de faire de publicité. Le mois de septembre est marqué par la pose de la fibre B-G : 770 mètres de fibre optique torsadée métallique douze brins pour un coût total de 80kF, l'année commence fort !! Cette fibre rentrera en fonction le 6 octobre 2000. C'est également le moment choisi pour transférer notre routeur au bâtiment B. Un mois plus tard, le 7 novembre 2000, nous décidons de mettre en place une nouvelle machine, Komaz, chargée d'assurer le routage et la liaison optique avec IRTS, le routeur du côté ENS. Mais au cours de l'année, voyant que le nombre d'adhérents augmente chaque jour et que notre bon vieux zamok commence à avoir du mal à assurer la charge de serveur pour toutes les machines du Crans, l'idée d'installer une troisième machine fait son apparition. Celle-ci sera ne sera chargée que du rôle de proxy : Sila fait donc son apparition sur le réseau le 15 mai 2001.

Fort de presque 550 membres, le Cr@ns a achevé le passage en Fast Ethernet à 80%. Seul reste le F, condamné à disparaître. Le Pavillon des Jardins, quant à lui revient à présent entièrement à la charge du Cr@ns en ce qui concerne la gestion de son réseau et les statuts de ce bâtiment sont à discuter avec l'ENS.

À l'aube de la rentrée 2001, le Cr@ns a posé des bases de fonctionnement stables. Il est temps pour les vieux, après plus de 4 ans dans l'association, de laisser les jeunes assurer la pérennité du projet et de rejoindre le panthéon des anciens.

• Historique réalisé entre décembre 2000 et mai 2001 par Bibouch et Nico, contributions de VorteX. Un Grand Merci à Hoegaarden — Fruit Défendu sans qui rien n'aurait été possible, et à Chep et Florent Alleau pour s'être creusé la mémoire.

2001 – 2002 : On arrête le bricolage !

En cette rentrée, Kick et Davidor rejoignent Nico au bureau du Crans. L'année 2001 marque également un tournant majeur au Crans : les machines achetées à Montgallet, ça va deux minutes, cela convenait bien quand le Crans était une petite association, mais là les besoins d'une infrastructure solide se font sentir. Les machines sont de plus en plus sollicitées, et surtout, on leur demande une fiabilité nettement supérieure à ce qu'on peut avoir en bricolant nous même un pécé comme chez mémé. On décide donc pour la première fois de commander des serveurs chez Dell. Tollé général, protestations, ("Comment ? Mais où va notre argent ??") dès cette annonce, mais pour finir, tout le monde admet que ces serveurs rendent de grands services, et l'on apprécie de ne plus avoir à subir des coupures régulières parce que Zamok ou Komaz ne tournent pas rond Rubson et ses déshumidificateurs ne se feront plus d'argent sur le dos du Crans, maintenant nos machines sont capables de passer une nuit toutes seules dans le froid sans problèmes !

Insérer ici un paragraphe sur Vince||, son flooding des boîtes perso de Kick et Nico, son problème relationnel avec Tab, et son penchant pour la Krupnik. -- WikiNico 2006-04-04 01:13:49

• C'est quand tu veux pour les photos, on est tous impatients

2002 – 2003

C'est au milieu de cette année que sont livrées au CROUS les nouveaux bâtiments H, I et J dont les chambres sont précâblées. Le fait que Nico se soit tapé quelques réunions de chantier, les pieds dans la boue, a fini par porter ses fruits car le Crans dispose également de locaux dans ces bâtiments, et qu'il est possible d'y faire arriver une fibre depuis le souterrain de l'ENS. Bebert, Nico, Manathan, Regala, JulienD et d'autres s'occupent donc de l'installation des fibres optiques. C'est la frénésie : plusieurs dizaines de personnes occupent déjà les bâtiments et piaillent d'impatience d'avoir le réseau... Parmi ces trois bâtiments, le I joue un rôle central puisque c'est lui qui est relié au bâtiment B par fibre optique, et qui relie également les bâtiments H et J.

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  • JulienD avec les gants, Manathan avec le pull noir, et Regala avec la gueule de bois, tous trois en train de participer plus ou moins activement au passage de la fibre optique vers le bâtiment I.

  

  • Nico toujours les pieds dans la boue, tenant la tête de la fibre, que l'on déroulait afin d'évaluer les distances nécessaires.

Le bâtiment F étant promis à une démolition certaine (on le pensait alors), le CROUS n'y loge plus personne, il n'y a plus de raison de le relier au réseau. La tête de la fibre ayant été de plus sauvagement vandalisée, le matériel est retiré du bâtiment.

Cette année a fortement marqué la séparation du Cr@ns en deux éléments distincts : la partie administrative (CA) et la partie technique (nounous), ce qui permet désormais de décharger des tâches administratives ceux qui s'occupent des machines du CRANS et de l'infrastructure. Charles Signorini (D2 99), Bertrand Vieille (B3 98) et Thomas Tetart (A'2 00) ont eu la délicate mission de réorganiser le fonctionnement du CRANS. En pratique, cela a entraîné de nombreux conflits au sein de l'association entre les deux entités. Toutefois, cette transformation a permis au CRANS de rendre ses tâches toujours plus nombreuses plus efficaces, et a accéléré par la suite la multiplication des services rendus aux adhérents.

2003 – 2004, les EEA au pouvoir

Les élections 2003 ont été marquées par l'arrivée massive des EEA au Conseil d'Administration et au bureau notamment. On note encore cette année une augmentation du nombre d'adhérents, on en compte désormais 850 avec plus de 950 machines. Le CRANS est de loin l'association la plus importante du campus en effectifs.

Cette année-là le CA a tenté de redonner un aspect plus associatif au CR@NS et encouragé l'implication des adhérents dans l'association. Cela est passé par l'organisation de soirées de présentation en début d'année à la Kfet, d'une animation au WEI (qui avait été abandonnée depuis l'ère VorteX, proposée en 2002 mais avortée), de 2 install-party (novembre et mars) et de divers moyens de diffusion de l'information envers les adhérents. Mais visiblement c'est une tâche très dure qui demande un grand investissement et qui porte que très peu ses fruits à notre grand regret (moins de 10% de votants à l'AGO de mai 2003).

Un fait marquant cette année a été l'arrivée massive de virus dangereux qui mettaient komaz à genoux, plus aucun accès à l'extérieur possible alors. Ce qui nous a obligés à mettre en place une procédure de déconnexion et de désinfection pour les machines sous Windows. La distinction utilisateurs Windows/autres commence à faire son apparition, due à un non-engagement dans la vie de l'association des premiers. Cela oblige le bureau du CRANS à "gérer" les adhérents-clients du CRANS, qui n'existaient que marginalement auparavant.

C'est également l'arrivée de nouveaux switchs manageables avec lesquels il est devenu inutile de descendre dans l'armoire de brassage pour câbler. Pour le moment seuls les bâtiments B, G et I en sont équipés. Le fonctionnement administratif du CRANS a été mené cette année avec une main de maître en la personne de Vince|| (Vincent Bernat A0 2001) qui a assumé son rôle de secrétaire avec brio (c'est ton pote maintenant Okias hein ;-)). De plus, Vince||, par ses compétences techniques, a contribué à partir de 2002 à la formation des nouvelles nounous et nouveaux câbleurs, résolvant par là même le problème chronique du manque de gens compétents pour s'occuper des infrastructures du CRANS, toujours plus complexes.

Vis à vis du CRI les relations évoluent peu, les négociations pour obtenir le firewall évoluent petit à petit mais sans résultat jusqu'à présent. Dans le cadre du projet Ruby de l'ENS, les restrictions sur la connexion étant très élevées (ce que paye le CRANS au CRI également) il a été envisagé sérieusement de ne plus passer par l'ENS pour internet mais par des lignes ADSL. D'ailleurs le CRANS possède maintenant sa première ligne qui sert en cas du coupure du CRI.

Le Wifi connaît ses premiers tests, quatre bornes ont déjà été achetées ainsi que quelques cartes PCMCIA à 54Mb/s pour les premiers intéressés. C'est à cette époque aussi qu'est installé le wiki — outil formidable pour gérer la vie associative du campus en général.

À ce jour le fonctionnement du CRANS est maintenant bien rôdé, trop bien d'ailleurs, ce qui semblerait montrer aux adhérents qu'on a pas besoin d'eux.

2004 – 2005, les (1-2)A0 au pouvoir

Le nouveau CA

Les élections de mars 2004 ont été marquées par l'arrivée au bureau de 3 élèves de première année d'info, le reste du CA plus varié étant constitué de 2 premières années et d'un troisième années pour les guider dans cette tâche d'administration qu'ils découvraient. Puis ce petit groupe a évolué au gré des démissions et cooptations.

Le CA a tout d'abord suivi les beaux projets techniques des nounous, s'enthousiasmant devant les premiers tests de vidéo par le réseau, de webradio avec WRC, la radio officielle du campus, et d'impression en réseau, avec devis s'il vous plaît ! L'équipement en switchs HP a continué dans tous les bâtiments à forte densité d'adhérents du CRANS, et le wifi s'est développé non seulement dans des endroits "publics" (bibliothèque, Curie, PDJ, autres bâtiments de l'ENS) mais aussi dans les immeubles de logement.

Les relations avec l'ENS

Un rapprochement avec l'ENS et le CRI (qui a muté en DSI) a été permis notamment grâce à la nomination de Katy Treca à sa tête, et la mise en place de réunions régulières avec les nounous et le CA. Le CRANS a alors pu participer au point rencontre dans de bonnes conditions, augmenter la limite d'upload à 500 puis 700 Mo par jour et par adhérent, résoudre le problème de liaison entre le CRANS et l'ENS, et obtenir enfin la suppression du firewall de l'ENS.

De nouveau services

Le wiki a été bien complété, devenant notamment une référence d'informations pour l'adhérent avec sa célèbre page CransPratique.

De l'administratif

Des procédures administratives ont été changées ou précisées, pour une meilleure organisation. L'adhésion tout d'abord, est passée à 12 mois du 30 septembre au 30 septembre, avec le mois de septembre offert pour les premiers adhérents, afin de permettre d'étaler les adhésions et réadhésions entre juin et septembre. Un club pourra avoir son site hébergé par le CRANS à l'adresse www.crans.org/[club] seulement si c'est un club BDE. Les adhérents fournissant une mauvaise adresse mail sont désormais prévenus par courrier, avec menace de déconnexion en cas de non-correction. Les adhérents punis par les nounous pour une faute quelconques peuvent l'être directement, ils doivent attendre la prochaine réunion CA pour y venir plaider leur cas. Le CA pourra d'ailleurs, dans le cas de décisions à prendre en urgence, effectuer un vote par mail au lieu de se réunir formellement.

Un câblage... sans avoir à brancher de câbles

Le travail des câbleurs a aussi été modifié : le fait que les switchs soient désormais majoritairement manageables ne nécessite plus d'être à proximité du bâtiment à câbler, il a donc été possible de mettre en place une permanence des câbleurs à la Kfet, information relayée par une campagne publicitaire conjointe à une campagne de recrutement de membres actifs. Ceci évite désormais les incidents des années précédentes, à savoir le dérangement des câbleurs à une heure indue dans leur chambre, ou pire, des menaces et violences (le pire ayant été un adhérent qui a défoncé la porte d'un câbleur à la batte de baseball).

Promotion du logiciel libre

Le CRANS a poursuivi son engagement pour le logiciel libre, notamment avec ses événements phares : les install partys. Mais aussi l'hébergement d'un miroir de VideoLAN, et le développement d'une solution maison pour la télé par le réseau : MumuDvb.

Le CRANS a aussi fait le bilan sur plusieurs points, parfois contrairement aux années précédentes : plans du réseau, inventaire des équipements du CRANS, bilan financier public, liste de résumés de compte-rendus de réunion CA...

2005 – 2006

Le CRANS a plus de 850 adhérents.

Une nouvelle infrastructure

Le cœur du réseau est passé en gigabit, des switchs managés remplacent progressivement les anciens DLink...

Tout le réseau est passé en HP 2626 / 2650 manageables et gérant le multicast. Même le Pavillon des Jardins se voit équipé de switchs manageables, à raison de un par étage (complété par un vieux D-Link t d'une borne wifi pour relier les 27 chambres de l'étage).

Le wifi

Le wifi se généralise et le Cr@ns a fait son apparition dans les locaux de l'ENS (amphithéâtres, bibliothèque, salle de conférences...)

Nectaris devient trop limité pour assurer le chiffrage des connexions ipsec ; le CR@NS achète un nouvel airbus (en raison de son bruit au décollage) : Ragnarok. C'est un Sun Fire X2100.

La télé

Un projet de diffusion de la télévision par le réseau est engagé, seulement, en collaboration avec VIA (notre équivalent à Centrale Paris). Quelques essais de VLC demandant trop de ressources et des essais de VLS infructueux (les développeurs de Via ont même eu des comptes sur nos serveurs et ne sont pas parvenu à leurs fins) pour la diffusion du satellite, mumudvb (développé en local par Braice) a vu son jour, et tourne sur les serveurs de la ferme.

La TNT est apparue et a remplacé la télé hertzienne.

Les relations avec l'ENS

La facture avec la DSI de l'ENS est réduite à l'euro symbolique.

Les serveurs

Zamok a déménagé pour s'installer sur un HP Proliant, il laisse son armature à vert.

Rouge fait aussi son apparition pour héberger les services accessibles à l'extérieur du Réseau. Zamok n'assurant plus que les services réservés aux adhérents et devient un serveur Linux accessibles à tous pour tous les besoins.

L'imprimante

Le projet de l'impression qui dure, traîne, stagne depuis deux ans avance. Le site http://impression.crans.org est terminé par WikiHaim.

Les derniers travaux de génie civil sont terminés dans le local de l'imprimante par Maxime et Bilou. Le bac de sortie avec agrafage remplace le meuble mélangeur de feuilles...

La seule chose à configurer chez les adhérents (à savoir le proxy), n'est plus utile grâce à la mise en place du proxy transparent par Vince||... pour le bonheur de tous.

Le CR@NS est pour la deuxième année présent aux JournéesFederez.

2006 – 2007

Le Crans semble bien tourner, si bien que la plupart des adhérents ne voient pas que le Crans a toujours besoin de membres actifs. L'anim WEI est assez moyenne et ne marquera pas beaucoup d'esprits (attaché à un arbre, il fallait embrasser son partenaire de manière "artistique"...).

Le prix des cotisations est rabaissé à 50€ par an, et offre en prime un tee shirt. Les tee shirts verts "Firefox" ne sont pas très appréciés et servent souvent de torchons à la Kfet...

Le bâtiment F est — enfin ! — détruit début 2007, avec 13 ans de retard. Mais un malentendu entre le chef de chantier et le conducteur d'un tractopelle conduit ce dernier à sectionner une fibre optique, ce qui coupe d'accès à internet l'ensemble du campus. 2 jours plus tard une reconnexion héroïque est faite par les membres actifs du CR@NS, à coup de câble Ethernet entre les bâtiments à 10m du sol. Cette connexion de secours durera quelques semaines, le temps qu'un recâblage propre soit réalisé.

Début 2007, le Cr@ns fait de gros investissements : une belle armoire 42U, un nouveau komaz et un gros octocoeur, d'ailleurs les avis sont mitigés sur l'achat de ce gros serveur mais les nounous manifestent clairement de l'envie pour ce gros jouet qui au final restera presque un an éteint avant de rentrer doucement en production. Maintenant le 0@B commence vraiment à avoir de la classe: ce ne sont plus des serveurs entassés sur une étagère.

Mi-2007, une menace pointe : S. Pierron, directeur du CROUS de Créteil, veut installer un accès internet à tous les résidents sur le campus par une entreprise privée, au mépris de la convention Crans-Crous-Ens. Ce projet s'inscrit dans un schéma plus global (voir VieCrans/EvictionCrous/SchemaDirecteur) ; un appel d'offre sera réalisé fin 2007 pour connecter à internet l'ensemble des campus CROUS de Créteil. Cet accès à internet serait, selon les versions, "à un prix modique" (moins que 50 euros par an ?) ou "gratuit" (c'est à dire compris dans les charges). Il n'incluerait pas la télé par internet, service qui marche très bien actuellement, ni le service d'impression. Rien ne semble pouvoir faire changer d'avis S. Pierron : le soutien du Crous de Cachan au CR@NS, celui des anciens élèves, une pétition des membres et anciens membres...

On ne sait pas quel sera l'avenir CR@NS dans ces conditions car, si les serveurs appartiennent à l'association, les locaux et et les prises murales sont au CROUS. Cette décision pourrait bien signer la fin du CR@NS.

2007 – 2008

Le Cr@ns fête ses 10 ans ! Il tourne toujours très bien, avec plein de nouveaux membres actifs. L'anim WEI est encore plutôt moyenne et peu de gens y auront participé (c'était un chamboultout où il s'agissait de faire tomber les rouleaux avec des logos de logiciels propriétaires, mais pas ceux avec des logos de logiciels libres).

Il se dote toujours de plus de matériel : le proxy est migré sur un serveur tout neuf : sable. La virtualisation arrive timidement sur le serveur fx.

Un premier contact avec le Crous de Créteil est établi : ce dernier montre sa volonté de racheter le matériel, ce qui montre une vision un peu réductrice du travail fourni par le Cr@ns.

À l'occasion des 10 ans du Cr@ns, une journée est organisée au hall Villon de l'ENS de Cachan. Un site web est crée : [dixans.crans.org].

Au programme de la journée, des conférences sur le logiciel libre, des ateliers, et une nouveauté : le Trophée du Crans. Le Trophée est destiné à récompenser 3 projets libres. Le soir, après délibération d'un jury de spécialistes et non-spécialistes, les trophées sont décernés, en présence du maire de Cachan Jean-Yves Le Bouillonnec, à (3e position) Easy Webmiel, (2e position) Gajim et (1e position) Liquidsoap.

• Une magnifique remise de trophée, en présence de Jean-Yves Le Bouillonnec, Jean-Paul Brutus, APF et Bobot, et une superbe (???) image paint — Hé, les gars, le député-maire et la direction de l'ENS sont là
  — S'en fout, on est en LAN

2008 – 2009

L'anim WEI ne marquera pas les esprits : il s'agissait normalement d'une sorte de course-relais avec des cartons, qui s'est finalement transformée en courses avec morceaux de cartons...

Cette année, deux install-parties sont organisées, une le 19 octobre plutôt pour les habitants du campus, et une plus générale le 16 novembre. Le nombre total de personnes présentes reste globalement identiques aux années précédentes, mais l'on constate que de plus en plus de personnes viennent se faire aider pour un problème avec Linux plutôt que pour une installation.

Fin novembre, le Cr@ns laisse son logo rouge sur fond de circuit électrique orange, qui avait très peu changé depuis sa création, pour un nouveau ! Après d'âpres discussions, un visuel est retenu : il a un @ composé d'une prise Ethernet en son centre, les lettres CR et NS de part et d'autres, et 6 gouttes autour. Les couleurs sont turquoise, ultramarine et orange, ce qui rappelle un peu le logo de Bouygues Telecom... L'ensemble des documents papiers et électroniques se transforment progressivement pour faire s'adapter au thème.

• Ancien logo (gauche) et nouveau logo (droite)

Pendant ce temps l'affaire entre le Cr@ns et le Crous continue, avec quelques contacts semblant montrer une meilleure compréhension de ce qu'est l'association Cr@ns. La publication d'un appel d'offre excluant la résidence de Cachan semble alors annoncer la survie du Cr@ns.

Le site de Cachan est retenu pour accueillir les journées FedeRez, du nom de la fédération des associations d'établissements d'enseignement supérieur qui fournissent Internet à leurs adhérents. Un week-end est alors organisé avec, le samedi, une journée de conférences et de démos, qui se terminera par une Kokarde ; et le dimanche, une réunion de FedeRez à la fin de laquelle les statuts de l'association seront rédigés, avant que l'association soit créée pour de vrai quelques semaines plus tard.

Les plus anciens serveurs du Cr@ns commencent à montrer leurs faiblesses. Rouge était le plus inquiétant, plantant toutes les nuits. Pourtant, ce sera Vert, le serveur principal (fichiers en Nfs, base LDAP) qui flanchera définitivement pendant l'été.

La première imprimante, qui faisait de plus en plus de bourrages papier, a fini par lâcher, et a été remplacée par une imprimante en leasing qui fonctionne beaucoup mieux.

2009 – 2010

La rentrée est marquée par la réouverture du bâtiment G, qui va relancer le conflit avec le CROUS. Le bâtiment rénové est ouvert aux nouveaux résidents dès fin août, et ne tarde pas à être rempli ; un bémol : la fibre optique qui le reliait au reste du réseau a été coupée pendant la rénovation. Des réparations doivent être faites. Serge Pierron profite de la demande de travaux faite par le Cr@ns et s'approprie le devis, décidant de s'en occuper lui-même. Seulement, mi-novembre, après plusieurs retards, la fibre n'est toujours pas réparée. Le Cr@ns fait son possible pour proposer une solution temporaire fonctionnelle, passant par un unique câble ethernet. Malgré une poignée de réunions peu productives entre le CROUS et le Cr@ns pour établir une nouvelle convention... la situation devient un LitigeCransCrous.

Finalement, après moults démarches, un accord est trouvé : les résidents se verront proposer 2 offres, celle du Cr@ns et celle du CROUS. La connexion CROUS est d'abord proposée au bâtiment G jusqu'à être étendue à tous les bâtiments en mai 2010. Ceci ne se fait pas sans mal, avec déconnexions brutales d'un côté ou de l'autre. La connexion CROUS est offerte exceptionnellement, pour l'année 2009 – 2010. Malgré cela, peu de résidents s'y inscrivent (moins de 100 à la fin de l'année scolaire, contre 1200 adhésions au Cr@ns), et le personnel de l'accueil du CROUS les renvoie même parfois s'adresser au Cr@ns, à la Kfet !

2014 - 2015 : Saclay année -4

Cette nouvelle année marque l'apparition d'un nouveau service, Owncloud, qui se révélera être terriblement utile aux adhérents, pour accéder facilement à leur home de façon secure depuis le ouebe.

L'anim Wei marque cette fois ci les esprits, (un jeu de combat de sumos), ou plutôt les visages, en envoyant deux valeureux Cachanais à l'hôpital suite à un choc frontal. Il s'agissait bien de l'anim Crans et non aspique. Le Crans restera dans les nasales...

Le recrutement est meilleur que l'année dernière au collège technique, mais reste problématique.

En Mars, l'ip coté ENS qui est plutôt une réussite sauf en terme de fréquentation, a un effet inattendu. Elle permet en effet suite à un débarquement inattendu de Viamens et de Rezomens d'initier (ou plutôt de réamorcer après 2 ans de sommeil) le rapprochement Crans-Via-Rezo qui deviendra par la suite capital...

De réunions en réunions, ce qui était un rapprochement d'intérêts communs devient de plus en plus étroit, surtout quand on apprend que le temps de une rez par école est révolu, d'abord pour une raison politique de vouloir faire Paris-Saclay par la mixité également dans les futures résidences, mais aussi pour une raison de moyens insuffisants attribués au projet résidences à Saclay compte tenu des besoins.

Cela abouti 8 mois plus tard à la création de l'ARES, l'association des réseau étudiants de Paris Saclay, joie.

Cette nouvelle donne esquisse un avenir pour le Crans post 2018-2019 : maintenir à la fois un réseau sur Cachan, et participer avec VIA et Rezo à l'emergence d'un opérateur étudiant unique totalement indépendant de RENATER sur le plateau de Saclay.

Du coté technique, le réseau continue de tourner, notamment par l'action de deux vétérans, tudor et PEB, qui n'oublient pas de former la relève. Niveau matériel, le réseaux tourne bien, un maximum de serveurs sont désormais virtuels. Niveau logiciel et scripts, il aurait besoin de finir sa transition entamée en 2010 et toujours pas terminée...

2020-2021 : Au revoir Cachan !

À compléter ...

PS : Et pour récompenser ceux qui ont tout lu, on vous donne le passe root de GARCI, notre serveur central. C'est alssud'. Ah oui, si vous avez suivi, vous savez que ce n'est pas la peine d'essayer de s'y connecter...

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